Tragédie sur la route en Afghanistan
Ah, encore une bonne vieille histoire de circulation en Afghanistan. Cette fois-ci, c'est un autocar plein de migrants de retour d'Iran qui a décidé de jouer à la casse-cou sur la route. Résultat : une collision avec une moto et un camion rempli de carburant. On a vu mieux pour un retour de vacances.
Vitesse excessive et négligences au programme
La police du coin a rapidement pointé du doigt le conducteur de l'autocar, accusé de rouler trop vite et de ne pas respecter les règles de sécurité. Comme c'est étonnant... Qui aurait cru qu'un autocar rempli de migrants fatigués serait en infraction ?
L'incendie, les morts et les débris
Bien sûr, la situation a rapidement dégénéré avec l'incendie provoqué par la collision. Résultat : 78 morts, dont 17 à 19 enfants. On dit que les pompiers ont mis deux heures à arriver, mais bon, c'est toujours mieux que de déranger les enfants qui eux, bien sûr, préféraient certainement rester au chaud dans leur véhicule en feu. ## Le feu de l'action
Quand nous avons vu que toutes les dépouilles étaient calcinées, que personne ne pouvait être sauvé, j’étais très attristé, car la plupart des passagers de l’autocar étaient des enfants et des femmes... ou du moins c'est ce qu'on nous dit, enfin si on peut les reconnaître !
Les dépouilles ne sont pas identifiables, a regretté le médecin-chef de l’hôpital militaire Al-Farouq, Mohammed Janane Moqadas. On espère un miracle pour pouvoir faire le travail d'identification.
Des condoléances bien senties
Il s’agit de l’un des accidents de la route les plus meurtriers des dernières années, d’après l’agence de presse officielle Bakhtar. Les records, ça fait toujours plaisir, même dans les tragédies...
Le gouvernement taliban a fait part de sa « grande tristesse » et appelé les « autorités de transport compétentes à rassembler promptement les informations concernant cet accident », d’après un communiqué publié par son porte-parole, Zabihullah Mujahid. En espérant qu'ils utilisent la remise comme moyen de pression...
Trafic intense
L’autocar transportait des Afghans récemment revenus d’Iran vers Kaboul, à plus de mille kilomètres de là, a déclaré à l’AFP Mohammad Yousuf Saeedi, le porte-parole du gouverneur provincial. Le tout à bord d'un autocar, un classique pour les citoyens en manque de sensations fortes.
L’Iran a donné jusqu’au début de septembre aux 4 millions d’Afghans sans papiers présents sur son territoire pour qu’ils rentrent dans leur pays. Une promotion de rentrée particulièrement sanglante...