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Tensions et incertitudes suite à l'accord sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie
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Tensions et incertitudes suite à l'accord sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie

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Réactions contrastées à l’accord sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie

Les premières réactions à l’accord sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, signé à Bougival, suscitent des réactions contrastées parmi les différents acteurs de l’archipel.

Des avis partagés sur le contenu de l’accord

Certains, comme la présidente du Medef calédonien, voient dans l’accord une lueur d’espoir pour la paix et la stabilité nécessaires à la relance économique, bien que le volet économique soit jugé “un peu léger”. D’autres, comme le président du mouvement citoyen Construire autrement, critiquent vivement l’accord, le qualifiant de “mort-né” et dénonçant un manque d’ambition et de vision. L’absence de prise en compte de la jeunesse et des problèmes de légitimité des signataires sont également soulevés.

Craintes et espoirs pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie

Les divergences d’opinions entre les différents acteurs laissent planer le doute quant à l’acceptation de l’accord lors du référendum prévu en février. Les craintes de nouvelles tensions et d’un retour à l’instabilité restent présentes, alors que l’archipel cherche à se tourner vers un avenir politique et économique plus stable et inclusif.

Accords de Nouméa : tensions et contestations

Les signataires de l’accord ont exprimé leur difficulté à le faire accepter dans l’archipel lors d’une rencontre à l’Elysée avec Emmanuel Macron. Le projet sera soumis à un référendum en février 2026.

Contestations des signataires loyalistes et indépendantistes

Philippe Blaise, premier vice-président de la province Sud, a publiquement exprimé son désaccord avec les signataires loyalistes, dénonçant la reconnaissance d’un “Etat calédonien” et d’une “nationalité distincte”. De leur côté, des voix indépendantistes dénoncent un accord signé sans mandat de la base, estimant ne pas être engagées par celui-ci.

Réactions et contestations dans le milieu politique calédonien

Mélanie Atapo, présidente de l’USTKE et membre du FLNKS, s’est dite “surprise” par la signature de l’accord, soulignant qu’il était prévu de consulter les bases avant tout engagement. Sous couvert d’anonymat, un responsable du FLNKS a dénoncé une “trahison des positions adoptées lors des conventions” et a critiqué l’ouverture du corps électoral sans accord des militants.