Accord sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie : Entre espoir et méfiance
2 minutesRéactions contrastées à l’accord sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie
Le récent accord sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, signé à Bougival le 12 Juillet, suscite des réactions mitigées au sein de l’archipel. Alors que certains le qualifient d’historique, d’autres soulignent des ambiguïtés et des divisions potentielles.
Prudence et critiques dans l’analyse de l’accord
Mimsy Daly, présidente du Medef calédonien, se montre prudente quant à l’accord, soulignant l’espoir de paix et de stabilité qu’il pourrait apporter. Cependant, elle estime que le volet économique est “un peu léger” et s’interroge sur la capacité financière de l’Etat à accompagner la relance. De son côté, Joël Kasarhérou du mouvement citoyen Construire Autrement critique vivement l’accord, remettant en question la légitimité de ses signataires et déplorant un manque d’ambition et de vision.
Inquiétudes et craintes pour l’avenir
Les réactions contrastées à cet accord mettent en lumière les craintes et les inquiétudes au sein de la société calédonienne. La question de la jeunesse et des frustrations non traitées reste au cœur des préoccupations, faisant craindre de nouveaux troubles si ces questions ne sont pas abordées de manière adéquate.
Réactions mitigées à l’accord sur la Nouvelle-Calédonie
Les difficultés d’acceptation de l’accord
Les signataires de l’accord sur la Nouvelle-Calédonie ont exprimé leurs préoccupations lors d’une rencontre à l’Elysée avec Emmanuel Macron. Le projet sera soumis à un référendum en février 2026, suscitant des interrogations et des inquiétudes parmi les parties prenantes.
Des voix discordantes se font entendre
Des réactions contrastées ont émergé suite à la publication de l’accord. Philippe Blaise, premier vice-président de la province Sud, a publiquement exprimé son désaccord avec les signataires loyalistes, critiquant la reconnaissance d’un “Etat calédonien” et d’une “nationalité distincte”. De son côté, Mélanie Atapo, présidente de l’Union des syndicats des travailleurs kanak et des exploités (USTKE), a fait part de sa surprise et a souligné la nécessité de consulter les bases avant toute signature.
Contestations du côté indépendantiste
Les indépendantistes ont également exprimé leur mécontentement face à l’accord, dénonçant un manque de mandat de la base. Des militants indépendantistes, tels que Brenda Wanabo-Ipeze, ont vivement critiqué la signature de leurs représentants, considérant que leurs voix n’avaient pas été prises en compte. Certains responsables du FLNKS ont même évoqué une possible trahison des positions adoptées lors des conventions, pointant du doigt des compromis jugés inacceptables.