Le nouveau président élu en Iran : Masoud Pezeshkian, promesse de dialogue et d'ouverture
2 minutesMasoud Pezeshkian remporte la présidentielle en Iran
Masoud Pezeshkian, candidat réformateur à l’élection présidentielle en Iran, a remporté la victoire face à l’ultraconservateur Saïd Jalili lors du second tour. Avec 16,3 millions de votes, le médecin de 70 ans a devancé son adversaire qui a obtenu 13,5 millions de voix.
Promesse de dialogue et d’ouverture
Le député Pezeshkian, ancien ministre de la santé sous Mohammad Khatami, a promis d’apaiser les relations de l’Iran avec l’Occident. En faveur d’une reprise du dialogue sur le nucléaire, il souhaite sortir son pays de l’isolement et favoriser une relation plus ouverte avec les pays occidentaux, en particulier les États-Unis.
Un scrutin suivi de près à l’étranger
Après un premier tour marqué par une forte abstention, cette élection présidentielle en Iran a attiré l’attention de la communauté internationale. Alors que le pays est au cœur de plusieurs crises géopolitiques, notamment le conflit à Gaza et la question du nucléaire, la victoire de Masoud Pezeshkian pourrait annoncer un nouvel élan dans les relations de l’Iran avec les pays occidentaux.
Résultats de l’élection présidentielle en Iran
Le candidat M Jalili obtient 38,6% des votes
Lors de l’élection présidentielle en Iran, M Jalili a remporté 38,6% des votes. Connu pour ses positions inflexibles face aux puissances occidentales, il a su séduire une partie de l’électorat.
Soutiens et alliances des candidats
M Pezeshkian, âgé de 69 ans, a quant à lui reçu le soutien des anciens présidents, le réformiste Mohammad Khatami et le modéré Hassan Rohani. Son rival, âgé de 58 ans, peut compter sur l’appui de Mohammad-Bagher Ghalibaf, le président conservateur du Parlement, qui est arrivé troisième avec 13,8% des voix au premier tour.
Election organisée en urgence dans un contexte de mécontentement populaire
Cette élection, organisée en urgence après le décès du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère le 19 mai, survient dans un contexte de mécontentement populaire. L’état de l’économie, impactée par des sanctions internationales, est l’une des principales préoccupations des citoyens.