Manifestation à Strasbourg pour la libération des indépendantistes kanak : une lutte contre la colonisation
2 minutesMarche de soutien à Strasbourg pour les indépendantistes kanak emprisonnés
Une marche de soutien s’est déroulée à Strasbourg pour réclamer la libération des sept militants indépendantistes kanak en détention provisoire en métropole. Les manifestants ont exprimé leur opposition à la colonisation française en Nouvelle-Calédonie.
Des revendications claires
Sous une pluie battante, plus de 150 personnes ont défilé dans le centre de Strasbourg en scandant des slogans tels que « Justice pour la Kanaky » et en brandissant des drapeaux kanak. Les manifestants ont demandé l’arrêt de la colonisation et la libération immédiate des militants emprisonnés.
La voix des soutiens
Joseph-Stéphane Wachoima, du collectif Solidarité Kanaky du Haut-Rhin, a déclaré que la marche visait à dénoncer la déportation et les conditions de détention des militants. Il a souligné que leur lutte était en faveur de l’émancipation et de la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie.
Deux nouvelles mises en examen en Nouvelle-Calédonie
Deux nouvelles personnes ont été mises en examen en Nouvelle-Calédonie, soupçonnées d’avoir eu un rôle de « coordination » dans les violences déclenchées mi-mai en écho à la réforme électorale décriée par le camp indépendantiste, a annoncé le parquet de Nouméa. Elles rejoignent la liste de onze autres militants indépendantistes, dont le leader de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), Christian Tein, déjà mis en examen notamment pour complicité de tentative de meurtre et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime.
Treize militants indépendantistes mis en examen
Treize militants indépendantistes ont été mis en examen, notamment pour complicité de tentative de meurtre et association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ou d’un délit, depuis le début des violences qui agitent le territoire français, les plus graves depuis celles des années 1980. Sept sont actuellement en détention provisoire, et le transfert de cinq d’entre eux dans l’Hexagone il y a deux semaines a entraîné une nouvelle vague de violences. Parmi eux, Christian Tein a été incarcéré à Mulhouse (Haut-Rhin).
Violences suite au projet de loi constitutionnel
Nourries par le vote d’un projet de loi constitutionnel visant à élargir le corps électoral calédonien pour le scrutin provincial prévu fin 2024, ces émeutes ont fait neuf morts, dont deux gendarmes, des centaines de blessés et des dégâts considérables, d’un coût estimé à 1,5 milliard d’euros, selon le dernier bilan.