Deux individus inculpés pour violence sur un élu : Retour sur l'agression de Prisca Thevenot
2 minutesMise en examen de deux personnes après l’agression de Prisca Thevenot
Deux individus inculpés pour violence sur un élu
Deux individus, dont un mineur et un majeur, ont été mis en examen pour violences commises sur un élu, avec ou sans arme, à l’encontre de Prisca Thevenot, porte-parole du gouvernement, ou de sa suppléante, Virginie Lanlo, ainsi que pour violences en réunion avec arme sur un militant. Selon les informations du parquet de Nanterre, le majeur a été placé en détention provisoire tandis que le mineur a été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de placement en centre éducatif fermé.
Les personnes impliquées dans l’agression survenue à Meudon (Hauts-de-Seine) mercredi ont été inculpées vendredi soir. Le jeune majeur, né en 2004, a déjà été condamné à deux reprises pour trafic de stupéfiants et conduite sans permis et recel. Quant au plus jeune, né en 2007, il a déjà été jugé pour vol en réunion et port d’arme, et est actuellement sous une mesure éducative judiciaire.
Les gardes à vue de deux autres mineurs arrêtés mercredi ont été levées faute de charges suffisantes contre eux pour le moment. Prisca Thevenot, candidate aux élections législatives dans les Hauts-de-Seine, et Virginie Lanlo ont été agressées en compagnie de leur équipe lors d’une opération de collage d’affiches.
Attaque violente contre une ministre et son équipe
Selon une source proche du dossier, une vingtaine de personnes ont pris à partie la ministre, sans la toucher, mais sa collaboratrice et un militant ont été blessés et transportés à l’hôpital.
Hospitalisation en cours pour le militant blessé, une enquête ouverte
Le militant, actuellement hospitalisé, voit son incapacité totale de travail évaluée à trente jours, tandis que la collaboratrice, Virginie Lanlo, a une ITT de cinq jours suite aux violences subies. Des dégradations ont également été constatées sur son véhicule. Une enquête est en cours selon le parquet.
Multiplication des incidents à quelques jours du second tour des élections législatives
Cette agression contre Prisca Thevenot et son équipe a suscité l’indignation de la classe politique, survenue juste avant le second tour des élections législatives anticipées. Les derniers jours de la campagne ont été marqués par une montée des tensions, avec cinquante et un candidats, suppléants ou militants signalant avoir été physiquement agressés en France, selon les déclarations du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.