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L'archevêque ultraconservateur excommunié : un acte exceptionnel du Vatican
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L'archevêque ultraconservateur excommunié : un acte exceptionnel du Vatican

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Un archevêque ultraconservateur excommunié par le Vatican

Le Vatican a pris la décision rare d’excommunier Mgr Carlo Maria Vigano, un archevêque italien ultraconservateur, pour avoir rejeté l’autorité du pape.

Un opposant virulent au pape François

Mgr Vigano, ancien nonce apostolique à Washington, est connu pour son opposition ferme à l’autorité du pape François. Cette excommunication, motivée par son refus de reconnaître et de se soumettre au souverain pontife, pourrait avoir un impact important dans les milieux ultraconservateurs, en particulier aux Etats-Unis où l’opposition au pontificat du pape argentin est significative.

Une décision justifiée par le dicastère pour la doctrine de la foi

Le dicastère pour la doctrine de la foi a expliqué que cette mesure était nécessaire en raison des déclarations publiques de Mgr Vigano démontrant son refus de communion avec les membres de l’Eglise soumis au pape et de la légitimité du concile Vatican II. Cette affaire, largement médiatisée, a débuté après les déclarations de l’archevêque condamnant le pape François et rejetant le concile Vatican II.

Mgr Vigano, opposant régulier du pape

Mgr Vigano, ancien nonce apostolique à Washington, est connu pour ses prises de position houleuses à l’encontre du pape. En août 2018, il avait appelé à la démission du pontife en publiant une liste d’accusations sur sa gestion des violences sexuelles au sein de l’Église.

Des accusations contre le concile Vatican II

Dans ses écrits, Mgr Vigano qualifie le concile Vatican II de “cancer idéologique, théologique, moral et liturgique”. Il estime que l’“Église synodale” mise en place par le pape actuel représente la métastase nécessaire de ce cancer.

Condamnation et affaire de spoliation familiale

En plus de ses prises de position vis-à-vis du pape, Mgr Vigano a été condamné en 2018 par un tribunal italien à payer 1,8 million d’euros à son frère handicapé pour une affaire de spoliation familiale. Il avait également dénoncé la corruption au sein de l’administration vaticane lors de son mandat de secrétaire général du gouvernorat du Vatican.