Les judokas russes boycottent les JO de Paris 2024 : Une réaction aux critères de sélection humiliants
2 minutesLes judokas russes boycottent les JO de Paris 2024
La Fédération russe de judo prend une décision radicale en réaction au choix du Comité international olympique de n’autoriser que quatre de ses judokas à participer aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Une réaction aux critères de sélection jugés “humiliants”
La FRJ estime que les conditions imposées par le CIO, notamment le fait de concourir en tant qu’“athlètes individuels neutres” et de ne pas avoir de liens avec l’armée ou les services de sécurité de leur pays, sont “humiliantes” et ne peuvent être acceptées.
Un camouflet pour le mouvement olympique
La Fédération russe de judo dénonce les décisions du CIO, qu’elle considère comme portant atteinte à la crédibilité du mouvement olympique et au statut des Jeux olympiques en tant qu’événement sportif mondial majeur.
47 athlètes autorisés pour les JO de Paris
A ce jour, après la publication d’une troisième liste élargie au judo et au canoë, 47 athlètes (28 Russes et 19 Biélorusses) ont été autorisés à participer aux prochains JO de Paris. Cependant, seulement 20 d’entre eux ont confirmé leur présence.
Absence des Russes et Biélorusses en athlétisme
Le CIO doit encore actualiser sa sélection au fur et à mesure que tombent les résultats définitifs des qualifications. Il est certain qu’en athlétisme, aucun Russe ou Biélorusse ne pourra participer, la fédération internationale (World Athletics) ayant opté pour une exclusion totale des sportifs des deux pays. Dans d’autres disciplines, leur présence aux JO est soit incertaine (natation), soit impossible (escrime, gymnastique).
Les autorités françaises pourraient jouer un rôle déterminant
En mars, le CIO tablait sur la participation de 36 Russes et 22 Biélorusses aux Jeux de Paris. Ces derniers jours, des soutiens ukrainiens ont évoqué la possibilité d’un boycott plus général des JO de Paris par la Russie, bien que les autorités russes n’aient fait aucune annonce officielle en ce sens. Un acteur pourrait toutefois changer la donne : les autorités françaises, qui ont le pouvoir de délivrer, ou non, des visas aux sportifs qualifiés. Jusqu’à présent, la France est restée sur la même ligne que le CIO, favorable au retour sous contrôle strict de ces athlètes dans le sport mondial. C’est notamment la position d’Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, dont l’avenir à ce poste dépend des résultats des élections législatives à venir.