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Tentative de coup d'état en Bolivie : Les chefs présumés en détention provisoire
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Tentative de coup d'état en Bolivie : Les chefs présumés en détention provisoire

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Les chefs présumés du coup d’Etat en Bolivie en détention provisoire

Trois hauts gradés risquent jusqu’à vingt ans de prison pour avoir tenté de renverser le président Luis Arce le 26 juin

Trois responsables présumés du coup d’État manqué en Bolivie ont été placés en détention provisoire pour une durée de six mois par la justice. Le général Juan José Zuñiga, le vice-amiral Juan Arnez et Alejandro Irahola seront incarcérés dans une prison de haute sécurité à la périphérie d’El Alto. Cette décision vise à permettre à l’enquête de progresser et constitue un signal fort selon le procureur Cesar Siles.

Des chefs militaires accusés de soulèvement armé

Les trois officiers soupçonnés d’avoir voulu renverser le président Luis Arce sont accusés de soulèvement armé et de terrorisme. Ils risquent des peines allant jusqu’à vingt ans de prison. En tout, vingt et un militaires actifs, retraités et civils ont été arrêtés dans le cadre de cette tentative de coup d’État. L’incident a impliqué des troupes équipées de chars qui ont assiégé le palais présidentiel avant de se retirer.

Une décision judiciaire importante en Bolivie

Cette affaire est suivie de près en Bolivie, où la détention provisoire des trois hauts gradés impliqués dans le coup d’État manqué a suscité des réactions. La justice bolivienne se montre déterminée à faire la lumière sur cette tentative de renversement du pouvoir et à rendre justice.

Tension politique en Bolivie suite à un coup d’État manqué

Le général Zuñiga affirme avoir agi sur ordre du président pour « augmenter sa popularité », tandis que M Arce dément toute implication dans un autocoup d’État, soulignant que le général a agi de sa propre initiative.

Crise politique et économique en Bolivie

Suite à ce coup d’État manqué, la Bolivie fait face à une période de turbulence politique exacerbée par une crise économique. L’approche de l’élection présidentielle de 2025 attise les rivalités politiques, tandis qu’un mécontentement grandit au sein de l’institution militaire et de la population, face à la hausse des prix et aux pénuries. Les ressources gazières et de lithium du pays attirent l’attention de la communauté internationale, ajoutant une dimension de complexité à la situation.