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La vérité éclate : Maurice Ravel seul auteur du Boléro
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La vérité éclate : Maurice Ravel seul auteur du Boléro

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Maurice Ravel confirmé comme seul auteur du “Boléro”

Le tribunal de Nanterre a tranché : Maurice Ravel est officiellement reconnu comme l’unique auteur du célèbre “Boléro”. Cette décision maintient l’œuvre dans le domaine public, tel qu’il en est depuis 2016.

Rejet des demandes des ayants droit de Benois et Nijinska

Les ayants droit de Maurice Ravel et d’Alexandre Benois ont été déboutés par le tribunal de Nanterre. Ce dernier a rejeté les demandes visant à reconnaître Benois comme coauteur du “Boléro”. De plus, la thèse d’une coautrice lésée, la chorégraphe Bronislava Nijinska, a également été écartée.

Réactions des avocats et héritiers

Les avocats de la Sacem se sont félicités de cette décision, considérant qu’elle validait la position de la société dans la sauvegarde des intérêts de ses membres. De son côté, l’avocat de la succession Ravel a indiqué analyser tranquillement la décision avant de répondre à la presse. L’héritière de Maurice Ravel a été condamnée à verser symboliquement 1 euro à la Sacem en réparation du préjudice causé par un abus du droit moral d’auteur.

Contestation autour de la paternité du Boléro de Ravel

Lors d’une audience le 14 février, les successions Ravel et Benois ont avancé des arguments historiques pour revendiquer la collaboration sur le ballet de Ravel. Cependant, le tribunal a souligné qu’aucune preuve écrite ne venait corroborer ces affirmations, remettant en cause la légitimité de cette revendication.

La Sacem et le refus de reconnaissance de coauteur

Outre les éléments historiques, les ayants droit ont également critiqué le refus de la Sacem de reconnaître tout coauteur pour le Boléro. Pour la Sacem, cette œuvre est considérée comme une exception et ne rentre pas dans le cadre classique du droit d’auteur.

Une bataille juridique autour des droits d’auteur

La bataille juridique s’est amplifiée suite au refus de la Sacem d’enregistrer M. Benois en tant que coauteur, en 2016 et 2017. En France, les droits d’auteur d’une composition musicale durent toute la vie de son auteur et soixante-dix ans après sa mort. Le Boléro a été protégé pendant soixante-dix-huit ans et quatre mois, bénéficiant de prorogations pour compenser les pertes subies par les artistes français durant les guerres mondiales.