Ancien président du Honduras condamné à 45 ans de prison pour trafic de drogue aux Etats-Unis
2 minutesCondamnation de l’ancien président du Honduras pour trafic de drogue aux Etats-Unis
Juan Orlando Hernandez, ancien président du Honduras, a été condamné à quarante-cinq ans de prison pour trafic international de drogue aux Etats-Unis. Il est accusé d’avoir aidé à expédier des centaines de tonnes de cocaïne vers le territoire américain.
Peine exemplaire et amende importante
En plus de sa peine de prison, Juan Orlando Hernandez a également été condamné à payer une amende de 8 millions de dollars. Il avait été reconnu coupable en mars dernier d’association de malfaiteurs en vue de trafic de drogue et possession d’armes.
Réaction du ministre de la justice américain
Le ministre de la justice américain, Merrick Garland, a déclaré que Juan Orlando Hernandez avait abusé de sa position pour faire du Honduras un narco-Etat, où les trafiquants de drogue pouvaient opérer en quasi-impunité. L’ancien président a nié les accusations, affirmant être victime d’une vengeance des cartels.
Le Président hondurien Juan Orlando Hernandez condamné pour trafic de drogue
Selon les procureurs américains, Juan Orlando Hernandez, ancien président du Honduras, aurait joué un rôle crucial dans un réseau de trafic de cocaïne vers les Etats-Unis entre 2004 et 2022. Il aurait reçu des millions de dollars de la part de cartels, dont celui de Sinaloa dirigé par Joaquin Guzman, alias « El Chapo ».
Une chute spectaculaire pour un ancien chef d’Etat
Extradé vers les Etats-Unis en avril 2022, Juan Orlando Hernandez a été arrêté juste après avoir cédé le pouvoir à la nouvelle présidente Xiomara Castro. Surnommé “JOH” dans son pays, il avait pourtant été vu comme un allié dans la lutte contre le trafic de drogue, avant que sa condamnation ne révèle son implication.
Une condamnation qui fait écho à d’autres affaires de dirigeants latino-américains
La condamnation de Juan Orlando Hernandez rejoint celle d’autres anciens dirigeants d’Amérique latine jugés aux Etats-Unis, tels que Manuel Noriega du Panama en 1992 pour trafic de drogue ou Alfonso Portillo du Guatemala en 2014 pour blanchiment d’argent.