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Le Pérou supprime la classification des transgenres comme personnes atteintes de « troubles mentaux » : une avancée pour les droits des LGBT+
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Le Pérou supprime la classification des transgenres comme personnes atteintes de « troubles mentaux » : une avancée pour les droits des LGBT+

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Le Pérou met fin à la classification des transgenres en tant que personnes atteintes de « troubles mentaux »

Après des protestations vives Suite à des protestations intenses, le Pérou a décidé de ne plus classer les personnes transgenres parmi les individus présentant des « troubles mentaux ». Cette classification controversée, abandonnée en 2022 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sera remplacée par la description de « discordance de genre ».

Changement de classification vivement critiqué

La décision du Pérou a été fortement critiquée, car elle contribuait à stigmatiser et marginaliser les personnes transgenres. Cette approche dépassée et discriminatoire a finalement été abandonnée grâce à la pression des militants des droits des LGBT+ et de la société civile. Le pays sud-américain rejoint ainsi le mouvement mondial visant à reconnaître et respecter l’identité de genre des personnes transgenres.

Une avancée pour les droits des personnes transgenres

Ce changement de classification marque une avancée significative pour les droits des personnes transgenres au Pérou. En reconnaissant la « discordance de genre » plutôt que de les enfermer dans une catégorie de « troubles mentaux », le pays montre son engagement en faveur de l’inclusion et de la non-discrimination. Il reste désormais à mettre en place des politiques et des mesures concrètes pour garantir le respect et la protection des droits des personnes transgenres dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Le Ministère de la Santé garantit un accès universel aux traitements de santé psychique pour les personnes transgenres

Le Ministère de la Santé a récemment annoncé que les personnes transgenres seront désormais décrites comme présentant une « discordance de genre ». Cette nouvelle classification vise à leur garantir un accès universel aux traitements de santé psychique.

Une décision suite à la mise à jour des affections assurables

Cette décision fait suite à la mise à jour de la liste des affections assurables par le gouvernement le mois dernier. Depuis 2021, cette liste offre des prestations pour les traitements de santé psychique, ce qui inclut désormais les personnes transgenres.

Des manifestations et protestations contre la classification

Le 17 mai dernier, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, des centaines de personnes ont manifesté devant le ministère de la santé à Lima pour protester contre cette nouvelle classification. Gianna Camacho, militante au sein de la Fédération nationale des droits humains (CNDDHH), a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) : « Nous ne sommes pas des malades mentaux et nous ne souffrons d’aucun trouble mental ».