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Scandale en Hongrie : enquête sur Transparency International et intimidation des organisations civiles
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Scandale en Hongrie : enquête sur Transparency International et intimidation des organisations civiles

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Enquête sur Transparency International en Hongrie

Le bureau de protection de la souveraineté de Hongrie, mis en place par le premier ministre Viktor Orban, a ouvert une enquête contre l’ONG Transparency International et le site d’investigation Atlatszo.

Accusations d’interférences étrangères et d’influence sur les électeurs

Transparency International a reçu une notification formelle accusant l’organisation de mener des activités financées par des subventions étrangères pouvant influencer les décisions des électeurs. L’ONG dénonce une enquête « totalement infondée » et considère qu’elle est ciblée en raison de ses travaux dénonçant la corruption en Hongrie.

Intimidation des organisations civiles critiques

Transparency International estime que la création de ce bureau a pour objectif d’intimider les citoyens et les organisations civiles critiques envers le gouvernement, sous prétexte de protéger la souveraineté nationale. Le site d’investigation Atlatszo, qui a également reçu des questions, s’est inquiété des mesures sur la souveraineté susceptibles de restreindre la liberté de la presse en Hongrie.

Inquiétudes des Etats-Unis et de l’UE concernant le Bureau de protection de la souveraineté en Hongrie

Depuis février, le Bureau de protection de la souveraineté en Hongrie suscite de vives inquiétudes de la part des Etats-Unis et de l’Union européenne. Cette dernière a même lancé une procédure d’infraction, s’alarmant d’une possible mise au pas des contre-pouvoirs dans le pays d’Europe centrale.

Mission controversée du Bureau et accusations du gouvernement hongrois

Officiellement chargé d’enquêter sur les attaques illégales menaçant la sécurité nationale, le Bureau de protection de la souveraineté suscite la controverse. Le gouvernement hongrois accuse régulièrement l’UE et diverses organisations étrangères, notamment américaines, de financer l’opposition pour influencer les électeurs. Les investigations de cet organe peuvent déboucher sur des enquêtes judiciaires et même des peines de prison.

Pouvoir controversé du Bureau et critiques des détracteurs

En avril, le Bureau a lancé une enquête contre Peter Magyar, un ancien haut fonctionnaire devenu le principal opposant de Viktor Orban. Ses détracteurs dénoncent le pouvoir illimité de cet organe qui peut demander des données sensibles et des informations privées, sans possibilité de recours.