Drame sur le site cocogg : pratiques illégales et agressions homophobes
2 minutesFermeture du site cocogg, lieu de pratiques illégales
Le site de discussion cocogg, longtemps critiqué par les associations pour ses activités illégales, a été fermé sur décision du parquet de Paris. Cette décision fait suite à des liens du site avec des affaires criminelles, telles que l’affaire Dominique P. qui utilisait la plateforme pour des recrutements d’hommes en vue de violer son épouse, ou encore le meurtre de Philippe Coopman. Des guet-apens homophobes ont également été organisés sur ce site.
Opération conjointe de la douane et de la gendarmerie
Selon une source proche du dossier, le propriétaire du site a été arrêté à l’étranger et sa femme se trouvait en garde à vue dans le Var. Le site cocogg affichait un message de la gendarmerie indiquant sa fermeture sous l’autorité de la Junalco, juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée. Aucune précision supplémentaire n’a été donnée par le parquet de Paris.
Contenu choquant et absence de contrôle
Sur cocogg, les utilisateurs pouvaient accéder au site de discussion en renseignant simplement leur genre, âge, code postal et en créant un pseudo, sans aucun contrôle. Le contenu du site comportait des rubriques variées allant de la cuisine au cinéma, en passant par des contenus plus sexuels et parfois très crus. Des thèmes à connotation pédocriminelle comme « lycéenne » étaient également présents. Ce site a notamment été associé à des affaires judiciaires ayant défrayé la chronique, telles que celle de Dominique P.
Enquête sur les pièges homophobes sur le site cocogg
Une enquête récente a révélé la présence de nombreux pièges homophobes sur le site cocogg, utilisés pour attaquer des homosexuels en toute impunité.
Des agressions violentes et choquantes
Selon les informations recueillies, environ 300 hommes ont été piégés et agressés violemment entre 2018 et 2022. Plus récemment, des individus ont été mis en examen suite à des agressions à Saint-Pol-sur-Mer, dont certaines victimes avaient rendez-vous via le site cocogg.
Des appels à la fermeture du site
Suite à ces révélations, des associations telles que SOS Homophobie et Innocence en danger ont appelé à la fermeture du site cocogg. Elles dénoncent l’accessibilité du site aux agresseurs de tous types et soulignent son absence de modération, laissant ainsi se propager les comportements les plus odieux. Selon certaines sources, le site serait détenu par une société basée en Bulgarie, avec un propriétaire restant mystérieux.