Julian Assange libéré : une saga de quatorze ans prend fin
2 minutesJulian Assange comparait devant le tribunal des îles Mariannes du Nord
Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a été aperçu mercredi matin arrivant au tribunal américain des îles Mariannes du Nord. Il est accusé d’avoir plaidé coupable devant le tribunal pour un chef d’accusation lié à « l’obtention et la divulgation d’informations sur la défense nationale ».
Le déroulement de l’affaire
Poursuivi pour la publication de documents confidentiels américains, Assange doit comparaître devant un tribunal fédéral de Saipan. Après avoir quitté le Royaume-Uni, il est arrivé à Saipan où il devrait retrouver sa liberté sous condition de son accord de plaider coupable devant le juge.
Les déclarations de l’entourage
Selon Stella Assange, son épouse, Julian Assange accepte de plaider coupable pour un chef d’accusation précis concernant la divulgation d’informations sur la défense nationale. L’avocate de Assange insiste sur son état de santé préoccupant et lance un appel aux dons pour rembourser les frais liés à son transport vers l’Australie. En effet, Assange devrait regagner son pays natal une fois sa peine de soixante-deux mois de prison purgée.
Libération de Julian Assange saluée par les Nations unies
Les Nations unies ont salué la libération de Julian Assange, estimant que l’affaire avait soulevé « une série de préoccupations en matière de droits humains ». Cette annonce a été faite après que l’accord mettant fin à son calvaire a été conclu.
Réactions suite à cette libération
La mère du fondateur de WikiLeaks, Christine Assange, s’est exprimée en déclarant : « Je suis reconnaissante que le calvaire de mon fils touche enfin à sa fin ». De son côté, l’ancien vice-président américain Mike Pence a qualifié l’accord de « fausse justice » qui « déshonore le service et le sacrifice des hommes et des femmes de nos forces armées ».
Julian Assange, une saga de quatorze ans
Cette libération met un terme à une saga de près de quatorze ans pour Julian Assange. L’accord est intervenu alors que la justice britannique devait examiner un recours de l’accusé contre son extradition vers les Etats-Unis. Assange se battait pour ne pas être livré à la justice américaine pour avoir rendu publics des documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines.