Julian Assange libéré après avoir conclu un accord avec la justice américaine
2 minutesJulian Assange conclut un accord de plaider-coupable avec la justice américaine
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a accepté de reconnaître sa participation à un « complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale » selon des documents judiciaires rendus publics. Cet accord pourrait le libérer après des années de détention au Royaume-Uni.
Audience prévue pour valider l’accord
Une audience est prévue mercredi matin dans les îles Mariannes pour fixer la condamnation de Julian Assange, où il devrait plaider coupable. Selon les documents, il pourrait être condamné à une peine qu’il a déjà purgée, lui permettant de quitter libre le tribunal et de retourner en Australie.
WikiLeaks confirme la libération d’Assange
Après l’annonce de cet accord, WikiLeaks a confirmé que Julian Assange avait quitté la prison de Belmarsh en Grande-Bretagne, où il était incarcéré depuis cinq ans. Selon l’organisation, il a été libéré par la justice britannique à l’aéroport de Stansted avant de quitter le Royaume-Uni. Cet accord met fin à une saga de près de quatorze ans, juste avant une audience cruciale devant la justice britannique.
Examen du recours de Julian Assange contre son extradition
La justice devait examiner, les 9 et 10 juillet, le recours de Julian Assange contre son extradition vers les Etats-Unis. Détenu depuis 2019 dans une prison de haute sécurité de Londres, il se bat pour ne pas être livré à la justice américaine, qui le poursuit pour avoir rendu publics plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines. Parmi ces documents figure une vidéo montrant des civils tués en Irak en 2007.
Rebondissements dans l’affaire Assange
Le gouvernement britannique avait approuvé son extradition en juin 2022. Dernier rebondissement dans cette affaire devenue un symbole pour ses partisans des menaces pesant sur la liberté de la presse, deux juges britanniques ont accordé en mai à Julian Assange le droit de faire appel contre son extradition. Le fondateur de WikiLeaks avait été arrêté en 2019 après sept ans passés dans l’ambassade d’Equateur à Londres.
Appels pour l’abandon des charges
Depuis, les appels se sont multipliés pour que le président américain Joe Biden abandonne les charges retenues contre lui. L’Australie a fait une demande officielle en ce sens en février, que M. Biden a dit examiner, suscitant l’espoir chez ses soutiens.