Les dirigeants européens s'accordent pour garder Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne
2 minutesAccord entre dirigeants-clés pour reconduire Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne
Un accord a été conclu entre six dirigeants européens, dont Emmanuel Macron et Olaf Scholz, en faveur de la reconduction d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne. Cette décision doit toutefois être validée lors du sommet européen qui se tiendra jeudi et vendredi à Bruxelles, où une majorité qualifiée d’au moins 15 pays représentant 65 % de la population européenne sera nécessaire.
Accords sur les autres “top jobs” de l’UE
En plus de soutenir Ursula von der Leyen pour un deuxième mandat, les dirigeants ont également trouvé un consensus sur deux autres postes clés au sein de l’Union européenne. Ainsi, Antonio Costa devrait devenir le nouveau président du Conseil européen tandis que Kaja Kallas prendrait la tête de la diplomatie de l’UE.
Soumission des nominations lors du sommet européen
Les trois nominations pour ces postes clés seront présentées à l’ensemble des vingt-sept chefs d’État et de gouvernement lors du sommet à Bruxelles. Elles devront être approuvées par une majorité qualifiée, nécessitant au moins quinze pays représentant 65 % de la population européenne.
Accord sur la reconduction d’Ursula von der Leyen à la tête de la Commission européenne
Six dirigeants européens trouvent un terrain d’entente
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne ont annoncé un accord sur la reconduction d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne. Les négociateurs, parmi lesquels figurent des personnalités politiques de premier plan comme Kyriakos Mitsotakis, Donald Tusk, Pedro Sanchez, Olaf Scholz, Emmanuel Macron et Mark Rutte, ont trouvé un consensus lors d’une visioconférence ce matin.
Friedrich Merz, président de la CDU en Allemagne, a confirmé cette décision, saluant une “bonne décision” lors d’une réunion de son groupe parlementaire à la Chambre des députés à Berlin.
Réactions contrastées au sein de l’UE
Cependant, cet accord n’a pas été accueilli favorablement par tous. Viktor Orban, sur le réseau social X, a critiqué cet accord, affirmant qu’il allait à l’encontre des valeurs fondatrices de l’Union européenne. Pour lui, il est essentiel que les plus hauts responsables de l’UE représentent l’ensemble des Etats membres et pas seulement une partie.
Prochaine étape : l’approbation du Parlement européen
Si Ursula von der Leyen est effectivement choisie par les dirigeants européens, elle devra ensuite obtenir l’approbation d’une majorité absolue de 361 eurodéputés nouvellement élus. En 2019, sa nomination avait été serrée, avec seulement 9 voix d’avance.