Des dizaines de milliers de personnes manifestent contre l'extrême droite pour défendre les droits des femmes
2 minutesManifestations féministes contre l’extrême droite
Plusieurs rassemblements en France
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche 23 juin à Paris et en France pour dénoncer le “danger” pour les droits des femmes que représenterait une victoire du Rassemblement national (RN). Associations féministes, syndicats et ONG dénoncent le “féminisme de façade” affiché par le parti d’extrême droite.
Mobilisation symbolique et slogans engagés
Arborant pour beaucoup du violet, couleur emblématique du féminisme, entre 13 000 et 75 000 personnes ont défilé dans la capitale, à l’appel de nombreuses associations, ONG et syndicats. Des manifestations ont également eu lieu dans 41 rassemblements en régions.
L’alerte féministe s’est manifestée par une alarme et des sifflets déclenchés à 16 heures par les manifestantes, avec des pancartes portant des slogans tels que “Ni mari ni patron, ni Marine ni Macron” ou “le machisme fait le lit du fascisme”. La mobilisation a rassemblé majoritairement des femmes, mais aussi des hommes et même quelques jeunes accompagnés de leur mère.
Témoignages engagés
Des participants interrogés ont souligné leur attachement à l’égalité sociale, aux droits des femmes et au pouvoir d’achat. Ils ont dénoncé le positionnement du Rassemblement national concernant l’IVG, s’interrogeant sur le soutien de certaines femmes à ce parti.
Mobilisation contre l’extrême droite lors des manifestations pro-droits des femmes
Des milliers de personnes se sont réunies ce dimanche dans plusieurs villes de France pour manifester contre l’extrême droite et défendre les droits des femmes. Des personnalités engagées telles que des militantes féministes, des syndicalistes et des actrices ont pris part à ces rassemblements.
Des revendications claires pour le respect des droits des femmes
Les manifestants ont exprimé leur inquiétude face aux politiques de l’extrême droite concernant la place des femmes dans la société et leurs droits reproductifs. Ils ont souligné l’importance de défendre l’accès à l’avortement et aux soins pour tous, quel que soit leur statut administratif. Des revendications claires ont été exprimées en faveur du respect des droits des femmes.
Réponse du parti d’extrême droite face aux critiques
Le parti d’extrême droite, quant à lui, a rejeté les accusations de sexisme et de régression des droits des femmes. Son président, Jordan Bardella, a même accusé l’extrême gauche de vouloir s’approprier le combat pour les droits des femmes. Une polémique qui continue de diviser les opinions au sein de la société française.