Des Moldaves incarcérés pour avoir tagué des cercueils sur la façade du journal Le Figaro
2 minutesDeux Moldaves incarcérés pour des cercueils tagués sur la façade du journal Le Figaro à Paris
Deux hommes originaires de Moldavie ont été mis en examen et incarcérés à Paris pour avoir tagué six cercueils accompagnés de mentions de l’Ukraine sur la façade du journal Le Figaro. Les accusations portées contre eux sont liées à des dégradations et à une prétendue entreprise visant à nuire à la défense nationale en temps de paix.
Détention provisoire pour les suspects
Après leur arrestation dans la nuit de jeudi à vendredi et l’ouverture d’une information judiciaire par le parquet de Paris, les deux hommes ont été placés en détention provisoire. Les autorités ont précisé que les tags avaient été réalisés au pochoir et à la peinture rouge, avec des inscriptions faisant référence à la guerre en Ukraine.
Enquête en cours
Les enquêteurs continuent de rassembler des éléments pour comprendre les motivations des suspects et les circonstances de cette action de dégradation sur la façade du journal Le Figaro. Les passeports moldaves des individus ont été retrouvés sur eux au moment de leur arrestation.
Affaire des tags sur la façade de l’AFP à Paris
Des visuels identiques ont été découverts sur la façade de l’AFP à Paris, suscitant l’indignation. Selon des sources proches du dossier, deux Moldaves auraient été payés pour réaliser ces actes.
Réactions du ministre des affaires étrangères moldave
Le ministre des affaires étrangères moldave, Mihai Popsoi, a réagi à cette affaire en pointant du doigt la responsabilité de Moscou. Il a dénoncé les tactiques de déstabilisation de la Russie en France, impliquant des citoyens de Moldavie dans des actes de vandalisme et d’incitation à la haine.
Enquêtes en cours pour dégradation en réunion
Suite à la découverte de tags représentant des avions Mirage en forme de cercueils avec l’inscription “Des Mirage pour l’Ukraine” à Paris, une enquête pour dégradation en réunion et association de malfaiteurs a été ouverte. Ces actes font écho à d’autres affaires liées à la guerre en Ukraine et entre le Hamas et Israël.