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Egypte annonce des sanctions sévères après la tragédie à La Mecque: révocation de licences et poursuites judiciaires
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Egypte annonce des sanctions sévères après la tragédie à La Mecque: révocation de licences et poursuites judiciaires

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Egypte annonce des sanctions après la tragédie à La Mecque

Les autorités égyptiennes réagissent après la mort de plus de mille pèlerins lors du rassemblement annuel à La Mecque suite à des températures caniculaires.

Révocation des licences et poursuites judiciaires

Le premier ministre égyptien, Moustafa Madbouli, a pris la décision de retirer les licences de seize agences de voyages et de les renvoyer devant le parquet pour “fraude”. Les responsables de ces sociétés seront également mis à l’amende au bénéfice des familles des pèlerins décédés.

Des dizaines de milliers de pèlerins tentent chaque année de participer sans autorisation

Chaque année, des dizaines de milliers de fidèles essaient de se rendre au pèlerinage sans les autorisations nécessaires, malgré les risques encourus. Les informations indiquent qu’un grand nombre de pèlerins sans autorisation ont réussi à participer aux rituels dans des conditions difficiles.

Le système de quotas pour les permis de participation au rassemblement annuel

Selon un haut responsable saoudien, les permis de participation au rassemblement annuel sont attribués aux pays selon un système de quotas. Même pour ceux qui peuvent les obtenir, les coûts élevés rendent l’itinéraire irrégulier – qui coûte des milliers de dollars de moins – plus attractif.

Défense de la gestion du rassemblement annuel par l’Arabie Saoudite

Un haut responsable saoudien a défendu vendredi la gestion par le royaume du rassemblement annuel, qui s’est officiellement terminé mercredi. Il a mentionné une erreur d’appréciation de la part des gens face aux risques encourus, notamment dans un contexte de conditions météorologiques difficiles et de températures très sévères.

Hausse des températures à la Mecque et impact sur le hadj

La Mecque s’est déjà réchauffée de près de 2 °C, soit bien davantage que la moyenne mondiale. Le dérèglement climatique risque d’exposer les pèlerins à un «danger extrême» à l’avenir, lorsque le hadj aura de nouveau lieu durant les mois les plus chauds de l’été. Une étude publiée par des chercheurs américains en 2019 a déjà mis en garde contre ce phénomène.