Photo non contractuelle
Un opposant kabyle recherché par l’Algérie en rétention judiciaire à Paris: Le cas explosif d'Aksel Bellabbaci

Un opposant kabyle recherché par l’Algérie en rétention judiciaire à Paris: Le cas explosif d'Aksel Bellabbaci

 2 minutes

Un opposant kabyle recherché par l’Algérie en rétention judiciaire à Paris

Aksel Bellabbaci, un opposant et haut responsable du Mouvement d’autonomie de la Kabylie (MAK), est actuellement en rétention judiciaire à Paris, suite à une convocation de la police parisienne. Il est recherché par l’Algérie pour des faits qualifiés de terrorisme.

Une extradition demandée par l’Algérie

L’Algérie demande l’extradition d’Aksel Bellabbaci pour des faits qualifiés de terrorisme, en lien avec l’affaire des incendies de forêt de 2021 en Kabylie. Le MAK, classé comme organisation terroriste par Alger, a confirmé l’arrestation de M Bellabbaci, soulignant qu’il est un “responsable de premier plan” du mouvement.

Une procédure en cours à la cour d’appel de Paris

Une source judiciaire a indiqué que le cas de M Bellabbaci sera examiné lors d’une prochaine audience à la chambre des extraditions de la cour d’appel de Paris. Vivant en France depuis de nombreuses années, il est en attente d’un statut de réfugié politique.

Arrestation de M. Bellabbaci, bras droit du président du MAK

M. Bellabbaci, âgé de 41 ans, est actuellement au cœur d’une affaire qui a secoué les autorités algériennes. En effet, il est le bras droit de Ferhat Mehheni, le président du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), qui est accusé de racisme antiarabe et de séparatisme.

Des condamnations par contumace en Algérie

Considéré comme l’un des six membres du MAK classés comme “terroristes” par les autorités, M. Bellabbaci fait face à plusieurs condamnations par contumace en Algérie, dont une peine de vingt ans de prison ferme en juillet 2023 et une peine de réclusion à perpétuité en novembre 2022 avec émission d’un mandat d’arrêt international.

Réactions du mouvement MAK

Le MAK a vivement réagi à l’arrestation de M. Bellabbaci, dénonçant un précédent dangereux et remettant en question le respect des conventions de Genève ainsi que des droits et libertés fondamentaux garantis par les lois française, européenne et internationale. Le mouvement interroge l’Etat français sur sa position face à cette situation, mettant en avant des enjeux géopolitiques et humanitaires.