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Libération de la journaliste de Blast après une action contre la vente d'armes à Israël : Retour sur une affaire controversée

Libération de la journaliste de Blast après une action contre la vente d'armes à Israël : Retour sur une affaire controversée

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Libération de la journaliste de Blast après une action contre la vente d’armes à Israël

La garde à vue de la journaliste de Blast et de six autres personnes, interpellées après une “intrusion” sur le site de l’entreprise Exxelia pour protester contre la vente d’armes à Israël, a été levée sans poursuites. Le parquet de Paris a indiqué que la procédure a été classée sans suite en raison de l’absence d’infraction suffisamment caractérisée.

Absence de preuves suffisantes pour poursuivre les suspects

Les caméras de surveillance ont confirmé l’intrusion de quatre individus, dont deux ont commis des dégradations, sur le site d’Exxelia. Cependant, aucune preuve n’a permis d’identifier les personnes placées en garde à vue. Les caméras extérieures n’ont pas pu distinguer clairement les actions des personnes interpellées lors de l’attroupement devant les locaux de l’entreprise.

Blast couvrait une manifestation contre la vente d’armes à Israël

La journaliste de Blast, arrêtée lors de la manifestation au siège d’Exxelia, a été libérée suite à la levée de sa garde à vue. Cette action visait à dénoncer les ventes d’armes à Israël dans le cadre d’une enquête menée par le média en ligne.

Contestation de la garde à vue de la journaliste

La journaliste a été récemment placée en garde à vue, suscitant une vive réaction de son avocat Me Laurent Pasquet-Marinacce. Selon ce dernier, aucune preuve n’a été avancée pour démontrer que la journaliste ne faisait pas que son travail lors de la manifestation.

Tentative de violation du secret professionnel

Cette situation a suscité de nombreuses réactions de la part de plusieurs organismes. Blast a dénoncé une tentative de violation du secret professionnel ainsi qu’une intimidation inacceptable pour forcer la journaliste à révéler ses sources. De son côté, Reporters sans frontières a souligné le risque d’atteinte au secret des sources et a exigé la libération immédiate de la journaliste.

Implications d’Exxelia dans une affaire judiciaire

Par ailleurs, Exxelia, une entreprise fabriquant des composants électroniques à usage civil et militaire, est impliquée dans une affaire judiciaire ouverte à Paris en 2018. Cette affaire fait suite à la mort de trois enfants tués par un missile israélien à Gaza en 2014, où un capteur fabriqué par l’entreprise française Eurofarad (rachetée par Exxelia Technologies en 2015) aurait été retrouvé parmi les débris.