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Les cantines scolaires en difficulté : objectifs non atteints et coûts en hausse
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Les cantines scolaires en difficulté : objectifs non atteints et coûts en hausse

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Objectifs non atteints dans les cantines scolaires

L’Association des maires de France révèle un constat alarmant : seulement 18% des communes respectent les seuils de produits “durables” et “de qualité” fixés par la loi EGalim.

Difficultés d’approvisionnement et contraintes logistiques en cause

Une enquête menée par l’AMF met en lumière les obstacles rencontrés par les communes pour se conformer à la réglementation en vigueur. En effet, 40% des répondants évoquent des difficultés d’approvisionnement liées à la hausse des prix, à l’insuffisance de diversité ou de quantité dans l’offre, ainsi qu’à des contraintes logistiques.

Coût moyen d’un repas en augmentation

Le coût moyen d’un repas à la charge des communes a augmenté de manière significative, passant de 7,63 euros à 8,49 euros en l’espace de trois ans. Ces chiffres mettent en lumière les défis auxquels sont confrontées les collectivités pour garantir des repas de qualité et durables dans les cantines scolaires.

Hausse des tarifs des cantines scolaires

La hausse des prix des matières premières, des coûts de l’énergie et des frais de personnel a conduit 63 % des cantines scolaires à augmenter leurs tarifs. Cette augmentation reste majoritairement inférieure à 10 %, avec un tarif demandé aux familles généralement compris entre 1 et 5 euros. Cependant, 57 % des communes sont confrontées à des impayés.

Progression des produits durables et biologiques dans les cantines

Malgré des résultats mitigés concernant les seuils de produits « durables » et « de qualité », 37 % des cantines scolaires respectent l’objectif de proposer des produits biologiques. Selon Gilles Pérole, coprésident de la commission alimentation et restauration scolaire de l’AMF, le bio est le plus facile à atteindre parmi les produits classés IGP, AOP ou label rouge. De plus, 90 % des communes proposent désormais un choix de menu végétarien, conformément à la loi Climat.

Lutte contre l’utilisation du plastique et le gaspillage

En ce qui concerne la réduction de l’utilisation du plastique, 62 % des communes ont déjà arrêté d’utiliser des contenants plastiques pour la cuisson et la réchauffe des repas. D’ici 2025, il sera obligatoire d’opter pour un mode opératoire sans plastique. De plus, 72 % des communes ont mis en place un diagnostic de lutte contre le gaspillage alimentaire.