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Manifestation à Paris : une journaliste en garde à vue pour protection de ses sources
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Manifestation à Paris : une journaliste en garde à vue pour protection de ses sources

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Interpellation lors d’une manifestation à Paris

Sept personnes, dont une journaliste, ont été interpellées lors d’une manifestation à Paris contre la vente d’armes à Israël. Elles se sont introduites sur le site de l’entreprise Exxelia, dans le 11e arrondissement de la capitale, selon le parquet.

Garde à vue des personnes interpellées

Toutes les personnes interpellées ont été placées en garde à vue pour des faits de participation à un groupement en vue de commettre des dégradations et dégradations volontaires en réunion. Elles ont été arrêtées après leur intrusion sur le site de l’entreprise Exxelia.

Réactions et demande de libération

Le média Blast a annoncé l’interpellation d’une de ses journalistes lors de cette manifestation. Cette dernière a refusé de communiquer les codes de son téléphone saisi par les policiers pour protéger ses sources, entraînant la prolongation de sa garde à vue. Blast a dénoncé une atteinte à la liberté d’informer et demande sa libération immédiate. Reporters Sans Frontières (RSF) a également exprimé des craintes concernant le secret des sources de la journaliste et appelle à sa libération.

Manifestation violente devant l’entreprise Exxelia : une journaliste placée en garde à vue

Le parquet confirme la présence de la journaliste parmi les personnes placées en garde à vue

Le parquet a déclaré qu’en raison d’un précédent attroupement ayant dégradé le portail de l’entreprise, les manifestants ont réussi à pénétrer le site et ont causé des dégradations et des tags dans les parties communes. Leurs gardes à vue ont été prolongées dans la soirée de mardi.

Résultats d’une information judiciaire ouverte à Paris en 2018

En juillet 2014, trois enfants ont été tués et deux autres gravement blessés à Gaza par un missile israélien. Suite à des plaintes, une information judiciaire a été ouverte à Paris en 2018 pour établir la responsabilité potentielle d’Exxelia, fabricant de composants électroniques à usage civil et militaire, accusé de complicité de crimes de guerre par les victimes.

Dans les débris, un capteur fabriqué par l’entreprise française Eurofarad - acquise en 2015 par Exxelia Technologies - a été retrouvé, ce capteur ayant été vendu à la société israélienne Rafael.