Photo non contractuelle
La militante Narges Mohammadi condamnée à un an de prison : une injustice pour ses combats pour les droits des femmes en Iran

La militante Narges Mohammadi condamnée à un an de prison : une injustice pour ses combats pour les droits des femmes en Iran

 2 minutes

Narges Mohammadi condamnée à un an de prison pour “propagande”

La militante iranienne Narges Mohammadi, lauréate du prix Nobel de la paix 2023, a été condamnée à un an de prison pour “propagande contre l’Etat”. Son avocat, Mostafa Nili, a confirmé cette décision prise par la 29e chambre du tribunal révolutionnaire de Téhéran.

Engagement pour les droits des femmes

Depuis vingt-cinq ans, Narges Mohammadi est connue pour son combat contre le voile obligatoire pour les femmes et son opposition à la peine de mort en Iran. Elle a été emprisonnée à plusieurs reprises pour ces actions. En Iran, les femmes sont soumises à un code vestimentaire strict depuis la révolution islamique de 1979.

Refus d’assister à son procès

Le 8 juin, Narges Mohammadi a décidé de ne pas assister à son procès, demandant en vain qu’il soit ouvert au public.

Militante emprisonnée pour ses propos en Iran

M Nili défend sa cliente

L’avocate de la militante incarcérée en Iran a souligné que sa cliente avait été jugée pour ses déclarations concernant Dina Ghalibaf et le boycott des élections législatives de mars. La prisonnière de 52 ans avait exprimé ses opinions à travers un message audio depuis sa cellule, dénonçant une situation préoccupante pour les femmes en Iran, citant notamment le cas de Dina Ghalibaf, journaliste et étudiante accusant la police d’agression sexuelle.

Réponse officielle des autorités iraniennes

Les autorités iraniennes affirment

En réaction à ces accusations, les autorités judiciaires iraniennes ont nié les allégations d’agression sexuelle sur Dina Ghalibaf, indiquant qu’elle n’avait pas été violée. Mizan Online, représentant de la justice iranienne, a ajouté que l’étudiante avait été poursuivie pour avoir fait de fausses déclarations. Dina Ghalibaf a depuis été libérée, mais cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression en Iran.