Plan de restructuration au sein du groupe Centre France : vers une modernisation à tout prix ?
2 minutesRestructuration au sein du groupe Centre France
Le groupe de presse prévoit un plan de départs volontaires pour le quotidien “La Montagne”
Le groupe Centre France a annoncé la suppression de 70 postes au sein du quotidien régional “La Montagne” ainsi que la fermeture de son agence de Riom d’ici fin 2024.
Mesures envisagées par la direction
La direction du groupe a présenté un projet d’adaptation pour l’avenir lors des réunions du comité de groupe et du CSE de l’UES de La Montagne. Ce projet inclut un plan de départs volontaires concernant 70 postes, dont 24 journalistes sur six départements, sans licenciements contraints. En parallèle, 11 postes seront créés.
Autres actions à venir
La direction envisage de céder l’hebdomadaire Le Pays (Roanne) et de réduire le format des journaux imprimés à Auxerre. Des négociations avec les partenaires sociaux sur des sujets tels que le temps de travail et la rémunération seront également ouvertes à la rentrée de septembre.
Projet d’adaptation du groupe Centre France pour faire face à l’érosion de la diffusion de journaux papier
Le groupe de presse Centre France se lance dans un projet d’adaptation visant à lutter contre l’érosion de la diffusion de ses journaux papier. L’objectif est de limiter cette tendance en renforçant notamment son offre numérique.
Objectif de diversification et évolution du chiffre d’affaires
La direction ambitionne de faire évoluer la part du chiffre d’affaires générée par les activités de diversification, passant ainsi de près de 10% actuellement à 20% d’ici trois ans. Ce plan de diversification s’inscrit dans une volonté de modernisation et de pérennisation des activités du groupe.
Préoccupations syndicales liées au plan d’adaptation
La mise en place de ce projet soulève des inquiétudes au sein des syndicats. Selon Laurence Coupérier, déléguée syndicale SNJ, le plan prévoirait la suppression de deux postes au quotidien L’Eveil de la Haute-Loire. Les syndicats craignent que cette réduction d’effectifs impacte fortement les conditions de travail des salariés restants, déjà sous pression.