Emmanuel Macron demande la levée des barrages et condamne les violences en Nouvelle-Calédonie
2 minutesEmmanuel Macron demande la levée des barrages en Nouvelle-Calédonie
Emmanuel Macron, président de la République française, a appelé à la levée de tous les barrages en Nouvelle-Calédonie suite aux violences provoquées par l’adoption d’une réforme constitutionnelle.
Condmanation des violences et appel au dialogue
Dans une lettre adressée aux Néo-Calédoniens, Emmanuel Macron a condamné fermement les actes de violence et a appelé à la condamnation de ces actions. Il a également souligné la nécessité de mettre en place un nouveau contrat social calédonien par le biais d’un dialogue constructif. Le président a insisté sur l’importance des liens unissant la Nouvelle-Calédonie à la France, basés sur la solidarité mutuelle.
Pas de Congrès pour adopter le projet de loi controversé
Malgré les émeutes survenues en mai, Emmanuel Macron a décidé de ne pas convoquer de Congrès pour l’adoption du projet de réforme électorale constitutionnelle à l’origine des troubles. Il a souligné la nécessité de prendre le temps de construire un nouveau contrat social plutôt que de détruire des relations établies.
Retour progressif à la normale en Nouvelle-Calédonie après cinq semaines de troubles
Signe d’un lent retour à la normale après cinq semaines de troubles, les écoles ont rouvert lundi en Nouvelle-Calédonie. L’aéroport international de Nouméa a également repris ses activités. Le couvre-feu nocturne a été repoussé de 18 heures à 20 heures, marquant une amélioration de la situation.
Des séquelles des violences toujours visibles dans les rues de Nouméa
Cependant, malgré ces signes d’apaisement, les rues de la capitale continuent de porter les stigmates des violences récentes. Des bâtiments, y compris des établissements scolaires, ont été incendiés. Des barrages érigés par les indépendantistes sont toujours présents, tout comme les contre-barrages des non-indépendantistes.
La lutte se poursuit malgré la suspension du projet de loi
Depuis le 13 mai, la Nouvelle-Calédonie est en proie à de violents troubles liés à l’adoption d’un projet de loi de réforme constitutionnelle par l’Assemblée nationale. Ce projet, accusé par ses opposants de marginaliser le peuple autochtone kanak, a été suspendu par le président Emmanuel Macron le 12 juin. Malgré cela, les indépendantistes restent déterminés à poursuivre leur lutte jusqu’à l’abandon total du projet. Ce dernier vise notamment à permettre aux personnes présentes dans l’archipel depuis au moins dix ans de participer aux élections provinciales, considérées comme cruciales pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie.