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Les nappes phréatiques en France : une situation très satisfaisante mais des disparités persistent
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Les nappes phréatiques en France : une situation très satisfaisante mais des disparités persistent

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Les nappes phréatiques françaises : une situation “très satisfaisante”

Selon le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), l’état des nappes phréatiques en France métropolitaine est actuellement jugé “très satisfaisant”, avec seulement 19 % des nappes présentant des niveaux inférieurs aux normales.

Amélioration notable par rapport aux années précédentes

Après des étés tendus ces dernières années, la situation des nappes phréatiques françaises s’améliore, avec 70 % des nappes affichant des niveaux au-dessus des normales au 1er juin. Seules les nappes des Pyrénées-Orientales et de Corse restent en dessous des normales.

Une recharge hivernale excédentaire et des précipitations abondantes

L’amélioration de la situation est attribuée à une recharge hivernale excédentaire et à des précipitations abondantes au printemps, laissant entrevoir des niveaux au-dessus des normales pour les prochaines semaines. Le printemps 2024 a d’ailleurs été le plus pluvieux depuis 2008, avec une anomalie de plus de 45 % de précipitations.

Situation des nappes phréatiques en France en mai

Le BRGM rapporte que le mois dernier a été l’un des plus humides pour les nappes en France depuis trente ans. La recharge des nappes s’est améliorée grâce aux récentes pluies, notamment dans certaines régions comme le couloir du Rhône, l’ouest et le sud du bassin parisien.

Des disparités régionales

Si la situation est jugée “très satisfaisante” pour les nappes les plus réactives, avec des niveaux allant de modérément hauts à très hauts, certaines régions comme les Alpes et la Provence ont vu leur situation se dégrader. En Corse, les niveaux demeurent hétérogènes, avec des niveaux proches ou au-dessus des normales à l’ouest mais “bas à très bas” au cap Corse et dans la partie orientale.

Perspectives pour l’été

Malgré des prévisions de températures élevées pour l’été, le BRGM estime que la France pourrait vivre une période estivale moins difficile que l’an dernier, marquée par des alertes rouges sécheresse dans deux tiers des départements. Cependant, l’organisme public en appelle à la vigilance concernant les niveaux de prélèvements dans les nappes, particulièrement dans les régions du Roussillon, de l’Aude et du nord de la Corse où l’approvisionnement en eau pourrait rester tendu.