L'emprisonnement de militants chinois met en lumière les obstacles au mouvement #metoo en Chine
2 minutesCondamnation de la journaliste Sophia Huang Xueqin et du militant syndical en Chine
Une vision entravée du mouvement #metoo en Chine
La journaliste Sophia Huang Xueqin et le militant syndical Wang Jianbing ont été condamnés à de la prison en Chine pour « incitation à la subversion de l’Etat ». Ces condamnations interviennent dans un contexte où la censure sur internet et les obstacles légaux entravent significativement le mouvement #metoo en Chine.
Une pionnière du mouvement derrière les barreaux
Sophia Huang Xueqin, l’une des figures de proue du mouvement #metoo en Chine, a été condamnée à cinq ans de prison pour avoir partagé son expérience de harcèlement sexuel en tant que jeune journaliste. Son collègue, le militant syndical Wang Jianbing, a quant à lui écopé de trois ans et six mois de prison pour les mêmes motifs. Les deux sont en détention depuis 2021 et ont annoncé leur intention de faire appel.
Réactions internationales
Suite à ces condamnations, l’ONG Amnesty International a condamné des « condamnations malveillantes et totalement infondées ». La répression de la liberté d’expression et du mouvement #metoo en Chine est ainsi pointée du doigt par la communauté internationale.
Arrestation prolongée de deux militants chinois
Les militants chinois Sophia Huang Xueqin et Wang Jianbing sont sur le point de passer 1 000 jours derrière les barreaux, dans des conditions jugées profondément injustes par les défenseurs des droits de l’homme. Ces condamnations ont suscité l’inquiétude quant à une répression croissante des autorités chinoises envers les militants sociaux.
Accusations portées contre les condamnés
Sophia Huang Xueqin est accusée d’avoir organisé une formation contestataire, tandis que Wang Jianbing aurait publiquement critiqué le système politique chinois. Les deux militants sont également accusés d’avoir organisé des réunions jugées subversives à Canton. Ces accusations ont abouti à leur détention prolongée, malgré les appels à leur libération immédiate et inconditionnelle.
Répression et obstacles pour le mouvement #metoo en Chine
La censure en ligne, les obstacles légaux et la culture patriarcale en Chine sont autant de freins au mouvement #metoo. La récente affaire de Peng Shuai, ancienne joueuse de tennis numéro un mondiale, a illustré les difficultés des victimes de violences sexuelles à faire entendre leur voix face aux rigidités du système judiciaire chinois.