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Une alliance historique pour le futur gouvernement de l'Afrique du Sud
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Une alliance historique pour le futur gouvernement de l'Afrique du Sud

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Réélection de Cyril Ramaphosa à la présidence de l’Afrique du Sud

Cyril Ramaphosa a été réélu président de l’Afrique du Sud par le nouveau Parlement, malgré la perte de la majorité absolue de son parti, le Congrès national africain (ANC), lors des récentes élections législatives. Il a obtenu 283 voix, devançant largement son adversaire Julius Malema, du parti radical de gauche EFF, qui a obtenu 44 voix. L’annonce a été faite par le juge Raypmond Zondo, président de la séance.

Un accord inédit avec l’opposition pour former le gouvernement

Suite à cet accord, le futur gouvernement en Afrique du Sud sera composé d’une coalition inédite entre l’ANC et la principale formation d’opposition, l’Alliance démocratique (DA). Cette alliance, qualifiée de “centre rationnel” par John Steenhuisen, leader de la DA, vise à apporter stabilité et bonne gouvernance dans un pays marqué par la corruption récente au sein de l’ANC.

Vers un gouvernement multipartis au centre

Ce nouveau gouvernement, qui devrait également inclure le parti nationaliste zoulou Inkhata (IFP), se veut représentatif de la diversité politique de l’Afrique du Sud. John Steenhuisen a exprimé sa satisfaction de collaborer avec Cyril Ramaphosa et ses équipes, soulignant que cette coalition multipartis est une opportunité historique pour le pays de tourner la page et de bâtir un avenir plus stable et prospère.

Des négociations politiques en vue d’un gouvernement de coalition en Afrique du Sud

Le président Ramaphosa en pleine discussion

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a récemment déclaré que les postes ministériels au sein du futur gouvernement de coalition n’étaient pas encore déterminés. Il a souligné l’importance des valeurs et des principes dans les négociations en cours.

Vers une coalition autour du centre

Les négociations politiques en Afrique du Sud ont été marquées par l’émergence d’une possible coalition entre plusieurs partis, malgré les divergences au sein de l’ANC. Le dirigeant de l’Inkhata a justifié sa participation potentielle au gouvernement par la nécessité de garantir la stabilité du pays face aux nombreux défis socio-économiques.

Jeudi soir, le secrétaire général de l’ANC a annoncé une percée dans les pourparlers, confirmant que la coalition allait graviter autour du centre. Cette décision fait suite au rejet de tout accord par l’opposition de gauche.

Des partis politiques exclus des négociations

Certaines forces politiques, telles que le MK et les Combattants pour la liberté économique (EFF), ont choisi de ne pas participer aux discussions en vue de former le gouvernement de coalition. Ces partis continuent de contester les résultats des élections et prévoient de constituer une opposition efficace face à l’ANC et à la DA, jugées trop proches du capital monopolistique blanc selon leurs dirigeants.