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Élection inédite : qui seront les porte-drapeaux de la France aux JO de Paris ?
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Élection inédite : qui seront les porte-drapeaux de la France aux JO de Paris ?

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Quatorze candidats en lice pour devenir porte-drapeaux de la France aux JO de Paris

Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a dévoilé jeudi les noms des quatorze candidats potentiels pour être porte-drapeaux lors des Jeux olympiques et paralympiques à Paris. Parmi les favoris, on retrouve des athlètes de renom tels que Florent Manaudou, Renaud Lavillenie, Romane Dicko, Nantenin Keïta et Alexis Hanquinquant.

Une élection inédite au sein de la délégation tricolore

La sélection des porte-drapeaux se fera de manière inédite cette année, puisque l’ensemble de la délégation tricolore, composée de 565 athlètes olympiques et 240 athlètes paralympiques, aura son mot à dire. Les sportifs français éliront la paire d’athlètes qui les représentera lors des cérémonies d’ouverture des Jeux, les 9 et 10 juillet prochains, pour les Jeux olympiques et le 28 août pour les Jeux paralympiques.

Une campagne électorale pour les prétendants

Les quatorze prétendants se lanceront dans une campagne électorale afin de convaincre leurs pairs de voter pour eux. Chaque fédération a pu présenter deux candidats respectant certains critères, dont le plus important était de ne pas avoir déjà été porte-drapeau par le passé. Le suspense reste entier quant aux binômes qui auront l’honneur de porter les couleurs de la France lors des cérémonies d’ouverture.

Clarisse Agbégnénou, la championne olympique aux prises avec les critères de sélection

Clarisse Agbégnénou, porte-drapeau masqué de l’équipe de France en pleine pandémie à Tokyo en 2021, n’a pas été sélectionnée pour porter le drapeau français lors des Jeux olympiques. La championne olympique a exprimé son mécontentement sur la manière dont les critères de choix ont été appliqués, pointant du doigt des conditions discriminantes imposées en coulisses pour sélectionner les portes-drapeaux.

Critères de sélection flous

Les critères de sélection établis par le CNOSF et le CPSF, notamment basés sur l’éthique du sportif et l’incarnation des valeurs olympiques, ont suscité des réactions. Earvin Ngapeth, volleyeur star des Bleus, candidat malgré des affaires judiciaires, a exprimé sa volonté de prouver que le sport peut être salvateur. Cependant, le critère interdisant deux portes-drapeaux de la même fédération pourrait écarter ses chances.

Renoncements et difficultés pour certains athlètes

Certains athlètes, tels que Arnaud Assoumani et Rudy Gobert, ont décidé de mettre de côté leur rêve de porter le drapeau français pour différentes raisons. Assoumani dénonce un processus de sélection jugé inéquitable, tandis que Gobert a choisi de se concentrer sur ses performances sportives, son équipe de basket jouant peu après la cérémonie d’ouverture. D’autres athlètes ont néanmoins été désignés pour représenter la France lors des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo en 2021.