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11% des combattants contrôlés en MMA positifs au dopage en 2023 : Un chiffre alarmant selon l'Agence française de lutte antidopage
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11% des combattants contrôlés en MMA positifs au dopage en 2023 : Un chiffre alarmant selon l'Agence française de lutte antidopage

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Hausse préoccupante du taux de dopage en MMA en France

L’Agence française de lutte antidopage a révélé jeudi que 11% des combattants contrôlés en 2023 ont été testés positifs, un chiffre alarmant qui contraste fortement avec les autres sports.

Une augmentation inquiétante par rapport aux autres disciplines sportives

Selon Jérémy Roubin, secrétaire général de l’Agence française de lutte antidopage, le MMA a atteint une “cote d’alerte” avec un taux de cas positifs de 11%, bien au-dessus des standards des autres sports. En 2023, l’AFLD a réalisé plus de 12 000 contrôles, mettant en lumière des chiffres préoccupants notamment dans des sports comme le kickboxing et l’haltérophilie. Les sports les plus testés comme le rugby, le cyclisme, l’athlétisme et le football affichent des taux de cas positifs beaucoup plus faibles.

La nécessité d’une surveillance renforcée en MMA

Autorisé en France depuis 2020, le MMA est soumis à des enjeux financiers importants, ce qui nécessite une surveillance renforcée en matière de lutte antidopage. Jérémy Roubin souligne l’importance de cette vigilance non seulement pour garantir l’intégrité sportive, mais aussi pour préserver la santé publique face à ces pratiques de dopage en MMA.

Lutte antidopage dans le rugby : des avancées significatives selon l’AFLD

Dans le monde du rugby, la lutte antidopage est un enjeu majeur pour préserver l’intégrité des compétitions. Selon Béatrice Bourgeois, présidente de l’AFLD, des progrès sont déjà perceptibles grâce à la mise en place de contrôles plus fréquents et à des actions d’éducation.

Les substances les plus fréquemment trouvées lors des contrôles

Interrogée sur les substances les plus souvent détectées dans le rugby, l’AFLD a souligné que la cocaïne n’était pas l’unique préoccupation. En effet, les anabolisants demeurent la substance la plus fréquemment relevée lors des contrôles, tous sports confondus.

Prévenir le risque de contamination par des substances interdites

Le directeur des enquêtes de l’AFLD, Antoine Marcelaud, a mis en lumière le fait que certains rugbymen et sportifs en général s’exposent involontairement à des substances interdites en adoptant certains codes, tels que l’utilisation de compléments alimentaires et de protéines. Une contamination par des compléments alimentaires constitue désormais un risque majeur, selon Mme Bourgeois. Par ailleurs, l’AFLD sera fortement impliquée dans le programme antidopage des Jeux Olympiques de Paris, supervisé par l’ITA (Agence Internationale de Contrôle). Plus de 6 000 prélèvements seront réalisés pendant la compétition, ce qui constitue un pas en avant significatif dans la lutte antidopage.