Condmanation à 18 ans de prison : le rôle trouble de deux hommes dans l'attentat de Nice
2 minutesCondamnation de deux hommes à 18 ans de prison pour leur rôle dans l’attentat de Nice
La cour d’assises spéciale de Paris a rendu son verdict jeudi 13 juin en appel contre Mohamed Ghraieb et Chokri Chafroud, deux accusés impliqués dans l’attentat de Nice qui a causé la mort de 86 personnes le 14 juillet 2016. Condamnés à 18 années de réclusion criminelle, les deux hommes ont été jugés coupables de leur rôle présumé dans cet acte terroriste.
Requêtes et plaidoyers lors du procès
Mohamed Ghraieb et Chokri Chafroud étaient les seuls deux accusés de première instance à avoir choisi de faire appel. L’avocate générale, Naïma Rudloff, avait requis 20 ans de réclusion à leur encontre, tandis que les avocats des accusés ont plaidé pour leur acquittement en arguant que le dossier reposait sur des “fantasmes” et des “hypothèses”.
Accusations et rôles des condamnés
Les deux hommes, Mohamed Ghraieb et Chokri Chafroud, étaient suspectés d’avoir apporté un soutien logistique et idéologique à l’auteur de l’attentat de Nice, sans être considérés comme des complices directs. Malgré les dénégations de Mohamed Ghraieb affirmant n’être pas un terroriste et être contre toute forme de violence, la cour a décidé de les condamner à 18 ans de prison pour leur implication présumée dans cet acte terroriste.
Procès des deux accusés dans l’affaire Mohamed Lahouaiej-Bouhlel
Lors du procès, les deux accusés ont nié toute implication dans l’attentat de Mohamed Lahouaiej-Bouhlel et la location du camion. Cependant, des éléments contradictoires ont été avancés par M. Chafroud, l’un des accusés.
Chokri Chafroud et Mohamed Ghraieb : des liens potentiellement dangereux avec le tueur
Chokri Chafroud, originaire du Sud tunisien, a été en contact étroit avec Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, le terroriste. Des messages obscènes et violents échangés entre les deux hommes ont été révélés durant l’audience, laissant planer un doute sur la nature de leur relation.
Quant à Mohamed Ghraieb, certains messages échangés avec le tueur pourraient avoir contribué à sa radicalisation. Suite aux attentats de Charlie Hebdo en 2015, des échanges empreints de haine ont eu lieu entre les deux hommes, mettant en lumière une possible influence néfaste de M. Ghraieb sur Mohamed Lahouaiej-Bouhlel.
Les accusations et les déclarations des accusés lors du procès mettent en lumière des liens potentiellement dangereux entre ces trois individus, alimentant la réflexion sur les causes et les influences derrière de tels actes terroristes.