Abandon du projet de taxation des rots de vache en Nouvelle-Zélande: Les éleveurs soulagés

Nouvelle-Zélande : abandon du plan de taxation des rots et pets de vache par le gouvernement

Avec six millions de vaches et 26 millions de moutons, le bétail est une source majeure d’émission de gaz à effet de serre en Nouvelle-Zélande.

Une décision saluée par les éleveurs

Le gouvernement de centre droit néo-zélandais a annoncé l’abandon de son plan controversé de taxation des émissions de gaz à effet de serre provenant des rots et pets du bétail. Cette décision a été bien accueillie par les éleveurs, qui ne voyaient pas d’un bon œil cette mesure. Le ministre néo-zélandais de l’agriculture, Todd McClay, a souligné que le gouvernement restait engagé à respecter les obligations en matière de changement climatique tout en préservant les exploitations agricoles.

Une nouvelle loi pour exclure le secteur agricole du plan de tarification des émissions

En parallèle, une nouvelle loi sera soumise au Parlement au mois de juin pour exclure le secteur agricole d’un nouveau plan de tarification des émissions. Le ministre a justifié cette décision en soulignant qu’il était absurde de délocaliser des emplois et des moyens de production alors que des pays moins soucieux de l’empreinte carbone fournissaient la nourriture nécessaire à la planète.

Nouvelle-Zélande : Réduction des émissions de gaz à effet de serre dans l’agriculture

Environ six millions de vaches et 26 millions de moutons paissent en Nouvelle-Zélande. Un peu moins de la moitié des émissions de gaz à effet de serre provient de l’agriculture, le bétail en étant le principal responsable. Les rots et flatulences des bovins rejettent du méthane, tandis que l’urine du bétail laisse échapper de l’oxyde nitreux dans l’atmosphère.

Des mesures controversées pour atteindre zéro émission d’ici 2050

Le précédent gouvernement travailliste, mené par Jacinda Ardern, avait dévoilé en octobre 2022 un projet visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des animaux d’élevage. Cette initiative avait suscité l’ire des éleveurs, mais elle visait à atteindre l’objectif de zéro émission de gaz à effet de serre d’ici à 2050.

Nouveau gouvernement de centre droit : une approche axée sur la technologie

De son côté, le nouveau gouvernement de centre droit affirme vouloir aider les agriculteurs à réduire leurs émissions en utilisant la technologie, sans pour autant diminuer la production ou les exportations. Le ministre de l’agriculture a souligné cette volonté d’accompagner les agriculteurs dans cette transition.