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Le licenciement controversé de Guillaume Meurice par Radio France : une affaire qui divise
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Le licenciement controversé de Guillaume Meurice par Radio France : une affaire qui divise

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Licenciement de Guillaume Meurice par Radio France

L’humoriste Guillaume Meurice a été licencié “pour faute grave” par Radio France, suite à la réitération de ses propos polémiques sur le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou.

Suspension puis licenciement

Guillaume Meurice avait été suspendu le 2 mai après avoir répété ses déclarations sur Benyamin Nétanyahou, qualifié de “sorte de nazi mais sans prépuce”. Radio France lui a notifié par courrier la “rupture anticipée de son contrat pour faute grave”.

Affaire judiciaire et réactions

Le parquet de Nanterre avait classé sans suite une plainte déposée contre Guillaume Meurice pour “provocation à la violence et à la haine antisémite” et “injures publiques à caractère antisémite”. Cette affaire avait suscité de vives réactions et conduit à la décision de licenciement de l’humoriste par Radio France.

La justification du licenciement de Guillaume Meurice par la présidente de Radio France

La présidente de Radio France, Sibyle Veil, s’est exprimée mardi au sujet du licenciement de Guillaume Meurice. Elle a justifié cette décision par “son obstination et sa déloyauté répétée” au sein du groupe public. Selon elle, l’humoriste a “envenimé la polémique des mois durant” malgré les avertissements reçus.

Une décision prise après un processus disciplinaire

Guillaume Meurice avait été convoqué le 16 mai pour un entretien préalable à un possible licenciement avec les ressources humaines de Radio France. Par la suite, il était passé en commission de discipline le 30 mai, avant que la décision finale ne soit annoncée plus tard.

Réactions suite à la suspension de Guillaume Meurice

La suspension de Guillaume Meurice avait entraîné une grève à France Inter le 12 mai. Les syndicats de Radio France et la rédaction de France Inter avaient alors demandé à la direction de renoncer à la décision de licenciement, craignant que cela ne porte atteinte à la liberté d’expression.