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Scandale de corruption au Togo : Vincent Bolloré bientôt jugé pour l'attribution des ports de Lomé et Conakry

Scandale de corruption au Togo : Vincent Bolloré bientôt jugé pour l'attribution des ports de Lomé et Conakry

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Corruption présumée au Togo

Le Parquet national financier a requis un procès pour Vincent Bolloré, accusé de corruption dans le cadre de l’attribution des ports de Lomé et Conakry.

Les magistrats parisiens soupçonnent le groupe Bolloré d’avoir utilisé des activités de conseil politique pour obtenir frauduleusement la gestion des ports de Lomé et Conakry.

Depuis 2013, des juges financiers enquêtent sur l’utilisation par le groupe Bolloré des activités de conseil politique de sa filiale Euro RSCG pour obtenir la gestion frauduleuse des ports de Lomé et Conakry.

Demande de renvoi dans l’affaire Bolloré et Dorent

Les avocats des parties impliquées dans l’affaire Bolloré et Dorent se sont exprimés récemment sur le déroulement du dossier qui remonte à 2013. Me Alexis Ihou, avocat du défunt Agbéyomé Kodjo et de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, candidats malheureux à la présidentielle de 2010 au Togo, a déclaré se réjouir de la demande de renvoi. Il souligne l’implication du président du Togo, Faure Gnassingbé, dans cette affaire.

Demande de non-lieu et contestation des faits

Les avocats des défenseurs, maîtres Céline Astolfe et Olivier Baratelli, ont annoncé qu’une demande de non-lieu serait présentée au juge d’instruction. Ils défendent Vincent Bolloré et le groupe Bolloré, affirmant que les faits sont contestés depuis le début et que le dossier est juridiquement vide. Ils ont également souligné que le manque de validation de la CRPC en 2021 prive les parties du droit à un jugement impartial et objectif.

Décision finale du juge d’instruction financier

La décision finale sur la possible tenue d’un procès revient désormais au juge d’instruction financier Serge Tournaire. Le groupe Bolloré avait conclu une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP), lui permettant de bénéficier de l’abandon des poursuites moyennant le paiement d’une amende de 12 millions d’euros.