Nouveaux massacres au Soudan : les paramilitaires accusés de violences atroces

Des paramilitaires accusés de nouveaux massacres de civils au Soudan

Des militants prodémocratie rapportent deux nouveaux massacres perpétrés par les paramilitaires au Soudan, faisant état d’une quarantaine de morts à Omdourman et d’une centaine dans un village du centre du pays.

Des violents tirs d’artillerie à Omdourman et une attaque meurtrière dans un village

D’après le “comité de résistance de Karari”, les Forces de soutien rapide (FSR) sont accusées d’avoir tué environ 40 civils lors de tirs d’artillerie violents à Omdourman. Un autre groupe, le “comité de résistance de Madani”, rapporte quant à lui plus d’une centaine de morts lors d’une attaque menée par les paramilitaires contre un village du centre du pays.

Des images choquantes circulent sur les réseaux sociaux

Les militants prodémocratie diffusent des témoignages et des images choc des conséquences des attaques, dénonçant une escalade de la violence dans le pays. Les paramilitaires sont accusés d’avoir commis des exactions et des meurtres de civils, au mépris des droits de l’Homme. La situation au Soudan reste donc préoccupante, avec des rapports inquiétants de violences contre les populations civiles.

Attaques meurtrières au Soudan : l’armée appelée en renfort mais reste inactive

Dans un communiqué publié récemment, les Forces de soutien rapide (FSR) ont revendiqué des attaques contre des camps de l’armée dans la région de Wad Al-Noura, tout en se heurtant à leurs rivaux en dehors de la zone habitée. Les villageois locaux ont fait appel à l’armée soudanaise pour les aider, mais cette dernière n’est pas intervenue pour l’instant.

Réactions internationales face aux violences au Soudan

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné l’attaque présumée des FSR contre le village de Wad Al-Noura, appelant toutes les parties du conflit à éviter les attaques contre les civils. Guterres exprime une profonde inquiétude face aux souffrances du peuple soudanais et en appelle à un arrêt des hostilités et un engagement pour une paix durable dans la région.

Bilan alarmant de la guerre au Soudan

La guerre opposant l’armée dirigée par le général Abdel Fattah Al-Bourhane aux FSR sous la direction du général Mohammed Hamdan Daglo a déjà coûté la vie à des dizaines de milliers de personnes, voire jusqu’à 150 000 selon certaines estimations. Les deux camps sont accusés de crimes de guerre, incluant des attaques contre des civils, des bombardements de zones résidentielles et des entraves à l’aide humanitaire.