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Accords signés : fin de la grève à l'Agence France-Presse
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Accords signés : fin de la grève à l'Agence France-Presse

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Fin de la grève à l’Agence France-Presse après des avancées selon les syndicats

La grève de vingt-quatre heures à l’Agence France-Presse (AFP) a pris fin suite à des garanties obtenues par les syndicats concernant une éventuelle réforme du statut des journalistes travaillant à l’étranger.

Garanties obtenues après une réunion avec la direction

Lors d’une réunion avec la direction de l’AFP, il a été convenu de maintenir les 150 postes d’expatriés sous contrat français pendant un an. De plus, les organisations syndicales seront associées aux discussions sur les évolutions du réseau international de l’agence.

Statut des journalistes de l’AFP à l’étranger

Les journalistes de l’AFP à l’étranger sont régis par deux principaux types de statut, dont le statut “siège” qui implique un contrat de droit français avec des avantages tels que les frais de logement et de scolarité pour les enfants.

Grève à l’AFP suite à des craintes de réduction de postes “siège”

Suite à une rencontre avec la direction lundi dernier, les syndicats de l’Agence France-Presse (AFP) ont exprimé des inquiétudes quant à une éventuelle diminution du nombre de postes dits “siège”.

Engagement de la direction pour maintenir un réseau international fort

Cependant, après une assemblée générale, la direction de l’AFP a rassuré les employés en assurant qu’elle avait pris en compte les préoccupations soulevées. Elle a réaffirmé son engagement en faveur d’un réseau international fort dans tous les domaines.

Philippe Onillon, directeur adjoint de l’information de l’AFP en charge de la mobilité, a souligné que modifier ou réduire le nombre de postes “siège” ne signifiait pas nécessairement réduire la mobilité des employés. Il a mis en avant la complexité de la situation au sein d’une entreprise où se côtoient de nombreuses nationalités et métiers.

Réexamen du statut d’un poste ayant déclenché le mouvement de protestation

Le mouvement de grève a été déclenché par le changement de statut d’un poste au bureau de Bruxelles, passant de “siège” à “local”. La direction s’est engagée à revoir le statut de la personne concernée. Cette décision a été perçue comme une nouvelle source de mécontentement, suite à l’absence d’augmentation de salaire et à plusieurs réorganisations internes. David Courbet, un élu CGT, a souligné lors de l’assemblée générale que ce changement de statut a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.