Adoption de l'article 5 sur l'aide à mourir : une avancée majeure malgré les controverses
2 minutesAdoption de l’article 5 du projet de loi sur l’aide à mourir par l’Assemblée nationale
L’Assemblée nationale a adopté jeudi 6 juin l’article 5 du projet de loi sur la fin de vie, malgré l’opposition du gouvernement. Ce texte vise à instaurer et définir l’aide à mourir en France.
Suppression de la possibilité pour un proche d’administrer la substance létale
Les députés ont décidé de voter en faveur de l’article 5, permettant ainsi l’autorisation et l’accompagnement d’une personne souhaitant recourir à une substance létale pour mettre fin à ses jours. Cependant, la possibilité pour un proche d’administrer cette substance a été supprimée, allant à l’encontre de la position du gouvernement.
Des débats intenses et engagés autour de l’aide à mourir
Cette décision fait suite à des débats passionnés et intenses à l’Assemblée nationale, marquant ainsi une avancée significative dans la législation française sur la fin de vie.
La ministre de la santé insiste sur l’importance de l’application de l’aide à mourir
La ministre de la santé, Catherine Vautrin, a souligné l’importance de rendre effectif le texte sur l’aide à mourir, afin que les personnes qui en font la demande puissent en bénéficier.
Débats autour des conditions d’accès à l’aide à mourir
Suite à la décision sur les conditions d’application de l’aide à mourir, les députés ont discuté de l’article 6, considéré comme le plus délicat, concernant les conditions strictes d’accès à cette assistance. Le gouvernement souhaite revenir à la version initiale du projet de loi, limitant cette pratique aux malades majeurs en danger de mort à court ou moyen terme, et qui expriment leur volonté de manière libre et éclairée.
Élargissement du champ d’application de l’aide à mourir
En commission, les députés ont voté en faveur d’une extension de l’aide à mourir aux personnes souffrant d’une maladie grave et incurable en phase avancée ou terminale. Certains militent pour permettre aux proches de faire valoir des directives anticipées lorsque le patient n’est plus en mesure d’exprimer sa volonté.