Scandale à Grenoble : Le maire Eric Piolle accusé de détournement de fonds publics
2 minutesEnquête ouverte sur le maire de Grenoble, Eric Piolle
Une enquête a été ouverte contre le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, suite à des accusations publiées dans le journal satirique «Canard Enchaîné».
Accusations de détournement de fonds publics
Le maire est soupçonné d’avoir organisé un stratagème afin de faire reverser indûment la somme de 16 800 euros à son ancienne première adjointe, Elisa Martin. Cette affaire, qui concerne un délit de «concussion» passible de 5 ans de prison et 500 000 euros d’amende, implique également un intermédiaire selon le procureur Eric Vaillant.
Réactions et détails de l’affaire
Ni la mairie de Grenoble ni Elisa Martin n’ont réagi dans l’immédiat aux accusations. Selon le Canard Enchaîné, un ancien collaborateur d’Eric Piolle aurait bénéficié d’une augmentation de salaire en décembre 2016, avec pour instruction de reverser une partie de cette somme à Elisa Martin. Cette manœuvre aurait été mise en place pour compenser la baisse des indemnités des élus municipaux.
Un ancien collaborateur de la mairie de Grenoble au cœur d’une affaire de versements en liquide
Selon les informations du Canard Enchaîné, un ancien collaborateur de la mairie de Grenoble aurait perçu en liquide la somme de 16 800 euros, non déclarée au fisc. Ces versements auraient pris fin au printemps 2022, lorsque la personne en question a été élue députée.
Des révélations qui suscitent l’indignation
Les relevés bancaires de cet ancien collaborateur, qui a quitté ses fonctions à l’été 2022, font état de prélèvements mensuels de 400 euros en liquide, effectués de manière “méthodique”. De plus, il aurait fait authentifier des conversations tenues par messageries cryptées par un huissier de justice.
Des réactions vives dans le monde politique local
Face à ces allégations, l’opposante Emilie Chalas a réagi en qualifiant les faits de “extrêmement graves”. Alain Carignon, ancien maire de Grenoble condamné pour corruption, a également condamné ces actes, les jugeant “d’une exceptionnelle gravité” et estimant qu’ils portent atteinte à la confiance des habitants de Grenoble.