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L'Australie abandonne ses poursuites judiciaires contre X suite à une attaque au couteau dans une église de Sydney

L'Australie abandonne ses poursuites judiciaires contre X suite à une attaque au couteau dans une église de Sydney

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L’Australie abandonne ses poursuites judiciaires contre X

Les autorités australiennes ont pris la décision d’abandonner leurs poursuites judiciaires contre le réseau social X. Cette action visait à contraindre la plate-forme à retirer des vidéos montrant une attaque au couteau dans une église de Sydney.

Retrait de vidéos violentes d’une attaque au couteau

Le régulateur chargé de la sécurité en ligne, eSafety, avait ordonné à X de supprimer environ 65 vidéos et audios montrant un prêtre poignardé à plusieurs reprises lors d’un sermon en direct. Le réseau social d’Elon Musk avait contesté le droit de l’autorité à demander un retrait mondial, préférant se limiter au géoblocage des utilisateurs en Australie.

Objectif de prévention de la viralité de contenus violents

La responsable d’eSafety, Julie Inman Grant, a rappelé que l’objectif principal de la demande de retrait était d’empêcher la viralité d’une séquence extrêmement violente. L’organisme de surveillance avait souligné que les mesures prises par X n’étaient pas suffisamment contraignantes, car elles pouvaient être contournées par l’utilisation de VPN ou d’autres services de masquage de localisation.

Braquage judiciaire autour de la diffusion de contenus violents

Les publications mettant en scène l’évêque d’une église assyrienne, Mar Mari Emmanuel, victime d’une attaque violente par un adolescent de 16 ans, ont suscité un vif débat. L’ecclésiastique a miraculeusement survécu à cette agression, mais les images choquantes de l’incident ont été diffusées en ligne.

Appel à la modération des contenus en ligne

Selon la commissaire en charge de l’affaire, la plupart des Australiens reconnaissent la nécessité de restreindre la diffusion de telles vidéos, en particulier à la télévision. Elle s’interroge sur la pertinence de permettre une accessibilité totale et continue à ces contenus en ligne, notamment pour un public jeune et vulnérable.

Elle rappelle qu’une action a déjà été entreprise par certaines grandes plateformes, telles que Meta, Microsoft, Google, Snap, TikTok, Reddit et Telegram, qui ont pris des mesures pour retirer les vidéos violentes de leurs plateformes, conformément aux règlementations en vigueur.