Attaque meurtrière au parc national de la Pendjari : sept vies perdues dans un contexte d'instabilité croissante

Attaque meurtrière dans le parc national de la Pendjari au Bénin

Une attaque tragique a coûté la vie à sept soldats béninois dans le parc national de la Pendjari, situé dans le nord du pays. Les autorités soupçonnent des combattants djihadistes du groupe Etat islamique et d’Al-Qaïda venus des pays voisins d’être à l’origine de cette violence croissante dans la région.

Bilan alarmant : sept vies perdues

Selon des sources sécuritaires, des hommes armés non identifiés ont attaqué les forces armées béninoises le mardi 4 juin. Un porte-parole de l’armée a confirmé la mort de sept soldats, bien que les circonstances exactes de l’attaque restent encore floues. Cette tragédie soulève des inquiétudes quant à la sécurité et à la stabilité dans la région.

Réponse des autorités et enquête en cours

Les autorités béninoises ont promis de faire toute la lumière sur cette attaque meurtrière. Une enquête est en cours pour identifier les responsables et prendre les mesures nécessaires pour protéger la population et assurer la sécurité des forces armées dans cette zone sensible.

Attaques djihadistes au Bénin : la région frontalière sous tension

La région frontalière du Bénin avec le Burkina Faso est devenue l’épicentre des attaques djihadistes, notamment autour du parc national de la Pendjari. Ces attaques, attribuées aux combattants de groupes comme l’Etat islamique et Al-Qaïda, ont augmenté ces dernières années, provoquant des préoccupations croissantes.

Renforcement des mesures de sécurité après des affrontements

En réponse à cette menace, les autorités béninoises ont annoncé avoir tué huit djihadistes dans le Nord en mai. De plus, la frontière avec le Niger est également devenue une source d’inquiétude depuis le renversement du président Mohamed Bazoum par des militaires en juillet 2023. En effet, les incursions transfrontalières se multiplient, avec une vingtaine recensées depuis 2021 selon les autorités béninoises qui communiquent rarement sur ce sujet. En janvier 2022, le Bénin avait déjà déployé près de 3 000 soldats pour sécuriser ses frontières dans le cadre de l’opération « Mirador ».