Révélations de violences policières à Marseille : huit agents suspendus suite à une enquête administratives
2 minutesHuit agents de la police municipale suspendus à Marseille
Après des révélations sur de possibles violences ou manquements, la mairie de Marseille a annoncé la suspension de huit agents de la police municipale et de son Centre de Supervision Urbain (CSU).
Enquête administrative suite à des accusations de violence
En mai dernier, la mairie avait ouvert une enquête administrative à la suite de la diffusion sur BFM-TV d’images montrant des policiers municipaux frappant un homme apparemment ivre après une altercation. Cette enquête a mené à la suspension des agents et du CSU.
Nouvelles révélations et témoignages troublants
Le quotidien La Provence a récemment publié de nouvelles révélations basées sur le témoignage et des enregistrements réalisés par un agent du CSU. Ces enregistrements suggèrent que le mouvement de la caméra lors de l’incident en février 2023 aurait été volontaire, et contiennent des commentaires inappropriés sur des personnes filmées par la vidéosurveillance. L’agent a également rapporté des comportements négligents au sein du CSU, comme l’abandon d’une arme de service sur une table et des distractions pendant le visionnage des écrans de surveillance.
Suspension de sept agents et plainte de la Ville de Marseille
La municipalité divers gauche de Marseille a annoncé lundi avoir identifié sept agents impliqués dans une affaire et les avoir immédiatement suspendus. Ces agents font l’objet d’une enquête administrative pour établir les faits et caractériser les fautes présumées.
Plaintes déposées par la Ville
La Ville de Marseille a décidé de déposer plainte contre les sept agents suspendus afin que la justice puisse donner suite à ces faits. De plus, une plainte a été déposée à l’encontre de l’agent soupçonné d’avoir diffusé des vidéos et enregistrements réalisés en dehors de tout cadre légal. Cet agent est également suspendu à titre conservatoire pendant la durée de l’enquête.
Réaction de l’avocat de l’un des agents suspendus
Me Victor Gioia, avocat de l’un des agents suspendus, M. Florenti, a exprimé son étonnement face à la décision prise par la mairie. Selon lui, son client jouait un rôle de lanceur d’alerte dans cette affaire et ne méritait pas une telle sanction. Il a également critiqué les autres sanctions prises à l’encontre de quatre policiers municipaux et trois agents du CSU, les qualifiant de mesures visant des “lampistes”.