Manifestation des Soulèvements de la Terre interdite par Gérald Darmanin : Les risques de violence au cœur du débat
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Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé l’interdiction de la manifestation prévue ce week-end à l’appel du collectif écologiste Les Soulèvements de la Terre contre le chantier de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, en raison des risques de violence.
Risque de violence lors des trois jours d’actions
Gérald Darmanin a qualifié la manifestation de “très violente” avec la présence annoncée de “600 black blocs” souhaitant affronter les forces de l’ordre, endommager des biens et attaquer des personnes. Pour maintenir l’ordre, douze unités de forces mobiles, soit près de 800 CRS et gendarmes, seront mobilisées, appuyées par des forces locales. Le ministre a souligné que des contrôles de zone ont déjà permis de saisir des armes potentielles telles que des couteaux, des marteaux ou des haches dans les véhicules.
Contestation autour du chantier de l’autoroute A69
La construction de la portion d’autoroute de 53 kilomètres entre Castres et Toulouse, prévue pour réduire le temps de trajet de vingt minutes, suscite une forte opposition depuis plusieurs mois. Cette décision d’interdire la manifestation s’inscrit dans le cadre des mesures prises pour assurer la sécurité et prévenir tout débordement lors des troubles prévus ce week-end.
Incendies d’engins sur un chantier à Appelle
En mai, deux nouveaux engins utilisés sur le chantier ont été incendiés à Appelle (Tarn), portant à dix le nombre d’engins brûlés depuis le lancement des travaux, avait déclaré Atosca, future société concessionnaire.
Une manifestation d’ampleur à Toulouse
Dernière manifestation en date, un cortège avait réuni à la fin d’avril entre 1 550 personnes (préfecture) et 5 000 manifestants (organisateurs) à Toulouse.
La détermination de l’Etat face aux opposants
Le préfet du Tarn a récemment fait part de la volonté sans faille de l’Etat de faire aboutir ce chantier. « L’Etat est encore plus déterminé [que les opposants au chantier], faites-moi confiance », a-t-il insisté, en rappelant avoir, jusqu’à présent, « toujours eu les moyens pour faire face » aux protestations.