La Chine collecte des échantillons de la face cachée de la Lune : une première mondiale.

Une première mondiale : des échantillons de la face cachée de la Lune collectés par la Chine

Le module d’ascension de la sonde chinoise Chang’e-6 a réussi à décoller avec succès de la surface lunaire, emportant des échantillons de la face cachée, une prouesse inédite, selon un média d’État.

Une mission historique pour l’exploration lunaire

L’administration spatiale chinoise (CNSA) a qualifié cette réussite d’« un exploit sans précédent dans l’histoire de l’exploration humaine de la Lune », soulignant que la mission a résisté aux températures extrêmes de la face cachée.

Après avoir aluni dans le bassin Pôle Sud-Aitken, Chang’e-6 a entamé une mission de 53 jours visant à recueillir des échantillons grâce à une foreuse et un bras robotique, offrant ainsi des opportunités uniques pour découvrir l’histoire et la formation de notre satellite naturel.

La mission Chang’e-6 : Un nouveau pas dans l’exploration lunaire chinoise

La mission Chang’e-6 s’inscrit dans le cadre de l’ambitieux programme lunaire chinois. Parmi ses principaux faits d’armes, il a réussi à poser sans encombre un engin sur la face cachée de la Lune en 2019, une première mondiale. En 2020, il a également ramené des échantillons lunaires, de la face visible de l’astre, ce qui constituait alors une première pour un pays depuis plus de 40 ans.

Des projets ambitieux pour la Chine dans l’espace

La Chine espère par ailleurs lancer sa première mission habitée vers la Lune d’ici 2030. Elle prévoit également de construire une base lunaire. Pékin a considérablement développé ses programmes spatiaux sous la présidence de Xi Jinping, injectant des milliards de dollars dans ce secteur afin de rattraper les leaders américain et russe. Le pays a déjà enregistré plusieurs succès, notamment la construction de la station spatiale Tiangong où a été envoyé en avril un nouvel équipage de trois astronautes.

Tensions spatiales entre la Chine et les Etats-Unis

Les Etats-Unis accusent le programme spatial chinois de cacher des objectifs militaires et de vouloir assurer une domination de Pékin dans l’espace. Washington prévoit, de son côté, d’envoyer à nouveau des astronautes sur la Lune d’ici 2026 avec sa mission Artémis 3.