Manifestations agricoles agitées : la fin du blocage à la frontière entre la France et l'Espagne

Fin du blocage à la frontière entre la France et l’Espagne

Les agriculteurs lèvent les barrages et se félicitent de leur action coup de poing, tandis que le trafic reprend progressivement.

Des centaines d’agriculteurs venus de plusieurs pays européens convergent vers Bruxelles pour manifester contre l’UE

Alors que le blocage touche à sa fin, des agriculteurs français et espagnols ont levé les barrages à la frontière mardi 4 juin. Ces manifestants réclamaient notamment une énergie moins chère. Le trafic autoroutier reprend progressivement et les agriculteurs se dirigent vers le sud. Des mesures de gestion de la circulation ont été levées sur certains axes routiers entre la France et l’Espagne.

Blocages aux frontières entre l’Espagne et la France pour protester contre les normes environnementales

Jusqu’à huit points de passage entre l’Espagne et la France ont été bloqués lundi, tout le long des Pyrénées, de la Catalogne au Pays basque. L’objectif affiché de cette mobilisation était de « peser » sur la campagne des élections européennes, qui ont lieu le 9 juin en France, pour réclamer une énergie moins chère et le respect des clauses miroirs en matière de normes environnementales.

Appel à l’uniformisation des normes environnementales en Europe

Les agriculteurs mobilisés ont exprimé leur frustration quant au non-respect des normes environnementales dans les échanges commerciaux entre l’Union européenne et les pays tiers. Ils ont souligné la nécessité d’une uniformisation des réglementations et des taxes en Europe pour assurer une concurrence équitable.

Manifestations à Bruxelles contre la politique agricole de l’UE

Alors que l’action à la frontière franco-espagnole touche à sa fin, des centaines d’agriculteurs en tracteurs venus de plusieurs pays européens ont convergé vers Bruxelles pour manifester contre la politique agricole de l’UE. Des syndicats agricoles se mobilisent pour s’opposer aux exigences environnementales de la politique agricole commune et aux accords de libre-échange, dénonçant des réglementations coûteuses et des distorsions de concurrence.