Mohammad Bagher Ghalibaf se lance dans la course présidentielle en Iran : un candidat expérimenté et bien connu
2 minutesCandidature de Mohammad Bagher Ghalibaf à la présidentielle en Iran
Le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle anticipée du 28 juin en Iran. En déposant sa candidature au ministère de l’intérieur, il a justifié sa décision en soulignant l’importance de poursuivre le travail entrepris pour résoudre les problèmes économiques du peuple.
Plus d’une cinquantaine de candidats en lice
Plus de cinquante personnes se sont également enregistrées pour participer à ce scrutin anticipé visant à remplacer le président Ebrahim Raïssi, décédé récemment dans un accident d’hélicoptère. Agé de 62 ans, Mohammad Bagher Ghalibaf a été reconduit à la présidence du Parlement après les législatives de mars. Ancien commandant du corps des gardiens de la révolution, il a déjà tenté sa chance à trois reprises à la présidentielle, terminant quatrième en 2005, deuxième en 2013 et soutenant Ebrahim Raïssi en 2017.
Un candidat expérimenté et bien connu
Mohammad Bagher Ghalibaf, maire de Téhéran entre 2005 et 2017, est un candidat expérimenté et bien connu de la scène politique iranienne. Sa candidature promet d’apporter de nouvelles dynamiques à la course présidentielle dans un contexte de changement suite au décès tragique du président Raïssi. La compétition s’annonce donc intéressante avec la diversité des profils en lice pour diriger l’Iran dans les années à venir.
Candidatures à la présidentielle en Iran
Les candidatures à la présidentielle en Iran devront être validées d’ici au 11 juin par le Conseil des gardiens de la Constitution, un organe non élu dominé par les conservateurs et chargé de superviser le processus électoral. La campagne électorale débutera quant à elle le lendemain.
Parmi les candidats figurent des personnalités telles que l’ancien président populiste Mahmoud Ahmadinejad, l’ex-président du Parlement, le modéré Ali Larijani, et le négociateur ultraconservateur du dossier nucléaire Saïd Jalili. En revanche, le président par intérim depuis la mort de Raïssi, Mohammad Mokhber, ne devrait pas se déclarer candidat, selon certaines sources médiatiques.
Il est à rappeler que en Iran, le président est le deuxième personnage de l’État derrière le Guide suprême, qui est actuellement l’ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans et en poste depuis 35 ans.