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Concert de Solidarité et Contestation : La Géorgie se Mobilise contre une Loi Liberticide
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Concert de Solidarité et Contestation : La Géorgie se Mobilise contre une Loi Liberticide

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Concert de solidarité pour les manifestants arrêtés en Géorgie

Le mouvement de contestation persiste en Géorgie, malgré l’adoption controversée d’une loi sur l’influence étrangère par le Parlement, contournant ainsi le veto présidentiel. Des milliers de personnes se sont réunies à Tbilissi le 2 juin pour assister à un concert visant à collecter des fonds pour payer les amendes des manifestants arrêtés.

Une loi contestée et des manifestations réprimées

La loi sur l’influence étrangère, assimilée à une législation russe sur les “agents de l’étranger”, a suscité de vives critiques et une mobilisation populaire importante depuis le mois d’avril. Malgré les avertissements de l’Union européenne et des États-Unis, le Parlement a maintenu sa décision d’adopter cette loi, provoquant ainsi de nombreuses manifestations réprimées par les forces de l’ordre.

Solidarité et mobilisation pour la liberté d’expression

Le concert de solidarité organisé à Tbilissi témoigne de la détermination des manifestants à défendre leurs droits et leur liberté d’expression face à une loi jugée liberticide. Cette mobilisation s’inscrit dans la continuité d’un mouvement de contestation qui refuse de se taire malgré la répression policière et les arrestations.

Rassemblement de protestation contre le parti au pouvoir en Géorgie

Lors d’un rassemblement dimanche soir, de nombreux participants ont exprimé leur colère à l’égard du parti au pouvoir en Géorgie, le Rêve géorgien. Ils accusent de plus en plus le parti de détourner le pays de sa trajectoire occidentale pour le ramener dans l’orbite de la Russie.

Contestation d’une loi jugée anti-démocratique

Selon certains participants, le parti au pouvoir aurait adopté une loi à la russe, allant à l’encontre de la volonté du peuple géorgien. Cette loi contraindrait les ONG et les médias recevant plus de 20 % de leur financement de l’étranger à s’enregistrer en tant qu’« organisation poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère » et à se soumettre à un contrôle administratif. Certains estiment que cette législation pourrait compromettre les perspectives d’adhésion de la Géorgie à l’Union européenne.

Le parti au pouvoir défend la loi controversée

De son côté, le Rêve géorgien justifie cette loi en affirmant qu’elle vise à garantir plus de « transparence ». Cependant, de nombreux opposants considèrent cette législation comme un moyen de restreindre la liberté d’expression et de limiter l’activité des organisations de la société civile en Géorgie.