Bruno Le Maire s'engage à ne pas augmenter les impôts en 2025 malgré la pression de S&P
3 minutesBruno Le Maire écarte toute hausse d’impôts en 2025
Le ministre de l’économie évoque les dépenses liées à la crise du Covid
Bruno Le Maire a réaffirmé son refus de toute hausse d’impôt en 2025, suite à la dégradation de la note souveraine de la France par l’agence S&P. Le ministre a souligné que les déficits enregistrés depuis 2020 étaient dus aux dépenses engagées pour faire face à la crise sanitaire du Covid-19 et au soutien aux secteurs économiques touchés. Il a notamment mentionné le sauvetage des usines, des restaurateurs, des hôteliers et de la filière aéronautique, ainsi que la préservation des emplois et des compétences.
Aucune augmentation d’impôts prévue en 2025
Pas de désindexation des pensions de retraite pour le moment
Bruno Le Maire a fermement exclu toute augmentation d’impôts en 2025, affirmant que cette option n’était pas envisagée par le gouvernement. Interrogé sur une possible désindexation des pensions de retraite et des prestations sociales sur l’inflation l’an prochain, le ministre a indiqué qu’aucune décision n’avait encore été prise. Il a précisé que les mesures pour rétablir les finances publiques en 2027 seraient discutées avec l’opposition dans le cadre du prochain projet de loi de finances.
Pression sur le gouvernement après la dégradation de la note de la dette
S&P justifie sa décision par des déficits plus importants que prévu
Suite à la dégradation de la note de la dette souveraine de la France par l’agence S&P, le gouvernement se retrouve sous pression. Cette dégradation, passant de “AA” à “AA -”, est motivée par des déficits plus importants que prévu pour la période 2023-2027. Bruno Le Maire a souligné que la dette publique allait augmenter en proportion du PIB en raison des dépenses engagées pour faire face à la crise du Covid-19.
Le Maire défend sa gestion de la dette française
Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a récemment pris la parole pour défendre sa politique économique et justifier le niveau élevé de la dette française. Selon lui, son intervention a permis de sauver de nombreux secteurs économiques et de préserver de nombreux emplois.
Une stratégie financière contestée par l’opposition
Toutefois, cette déclaration a été vivement critiquée par l’opposition, notamment Les Républicains et le Rassemblement national. Pour Eric Ciotti, la gestion des finances publiques par Bruno Le Maire et Emmanuel Macron est qualifiée de “piteuse”. De son côté, Marine Le Pen dénonce une gestion catastrophique qui a plongé le pays dans de graves difficultés économiques.
La France insoumise dénonce les politiques d’austérité
La France insoumise rejoint cette critique en dénonçant l’utilisation de la dégradation de la note de crédit de la France comme prétexte pour imposer des politiques d’austérité. Selon le parti de gauche, les agences de notation et la dette sont utilisées pour justifier des attaques contre la protection sociale et la baisse des dépenses publiques.