Le cas Mohamed Camara : une suspension controversée
2 minutesSanction de quatre matchs pour Mohamed Camara
La Ligue de football professionnel (LFP) a annoncé ce jeudi soir que le joueur de Monaco, Mohamed Camara, a écopé de quatre matchs de suspension après avoir dissimulé un symbole arc-en-ciel LGBT sur son maillot lors d’un match de Ligue 1 le 19 mai 2024.
Sanction clémente pour le joueur malien
Cette sanction, jugée relativement clémente, aurait pu aller jusqu’à dix matchs selon le barème disciplinaire de la Fédération française de football. Malgré cette décision, le joueur pourra participer à deux rencontres avec la sélection nationale du Mali début juin, mais sera suspendu pour les quatre premiers matchs de la prochaine saison de Ligue 1 qui débutera le 16 août.
Réactions du club de Monaco
Le directeur général de Monaco, Thiago Scuro, a réagi en déclarant que le club ne ferait pas appel de cette décision et qu’il n’était pas d’accord avec le comportement de Mohamed Camara. L’ASM avait précédemment présenté ses excuses à la LFP et avait envisagé des sanctions internes, mais n’a pas assisté le joueur devant la commission. Le club a exprimé sa préoccupation quant à cette situation et a souligné la nécessité d’un comportement exemplaire de la part de ses joueurs.
L’AS Monaco soutient la campagne contre l’homophobie
Lors de la 34ᵉ et dernière journée de Ligue 1, Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco, a suscité la polémique en refusant de participer à la campagne de lutte contre l’homophobie organisée par la LFP. En collant des straps blancs sur le logo anti-homophobie floqué sur sa poitrine et en refusant de poser pour la photo protocolaire, il a déclenché de vives réactions.
Réactions et soutiens
Suite à ce geste, la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra, a demandé des sanctions exemplaires à la fois contre le joueur et le club. Cependant, Mohamed Camara a reçu le soutien de personnalités maliennes et de sa Fédération nationale de football, mettant en avant le respect des convictions personnelles et religieuses.
Refus d’ateliers de sensibilisation
Malgré les pressions pour accepter des ateliers de sensibilisation proposés par la LFP, Mohamed Camara a refusé cette option, risquant ainsi une sanction plus sévère. En comparaison, Kévin N’Doram avait accepté des ateliers similaires suite à des propos homophobes, soulignant une différence de réactions face à ce type d’incident.